Débat du 19 Juin 2011: « Comment la pensée peut-elle s’établir ? », animé par Nadia Guemidi.

26 comments

Posted on 21st juin 2011 by Carlos in Comptes-Rendus

Revenu, tel Ulysse, d’un beau voyage, en mer, qui m’a tenu à distance de l’impétueuse bourrasque qui, le 5 Juin, a assolé, à terre, le Café des Phares (y provoquant un remue ménage propre à emporter tout ce qui n’était pas attaché à la colonne centrale de l’établissement et qui, après avoir dévasté le parterre des mimosas, renversé le bac des pensées et déraciné quelques roseaux pensants y a laissé un étrange air de mépris du public comme lorsque l’on éteint un mégot après avoir allumé une nouvelle cigarette), plein d’usage et de raison je m’y suis rendu le dimanche 19, afin de prendre part à la traditionnelle causerie.

Tel si je suivais Jonathan Swift, y revenant à la manière de Gulliver après un court voyage à Laputa, j’avais l’impression d’aborder l’île miroir de Lagado où, arrivés au sommet de la raison et de la sagesse, les intellectuels, qui voulaient faire profiter le peuple de leur brillant savoir lui enseignant la philosophie, ont fini par y perdre le bon sens, et les maîtres des lieux, sans s’apercevoir de la réalité des faits, prétendant offrir à la clientèle de belles innovations conduisaient les habitués à l’égarement.

Enfin. Sous bonne garde et la houlette de Nadia Guemidi, les coutumiers de la bavette dominicale se sont donc préparés à gober le sujet suivant, choisi par l’animatrice : « Comment la pensée peut-elle s’établir ? »

A son compte ? A la campagne ? Dans ses meubles ? En HLM ?

Pour démentir Alexis Carrel, d’après lequel on pense trop mais on observe peu, le côté floralies de l’assertion m’a fait subodorer qu’il s’agissait là de quelque chose pour Alain Baraton, chroniqueur du jardinage, qui conseille l’utilisation de la coccinelle dans la préservation de la Pensée (dont le nom botanique est « Viola ») des pucerons, charançons, cochenilles et autres insectes teigneux qui se cachent sous la face intérieure de ses feuilles y déposant leurs œufs. Voilà.

Ou s’agissait-il, dans l’énoncé, de l’activité psychique dont le but est la connaissance ? Dans ce cas, penser correspond à une opération immédiate de l’esprit qui, liée aux catégories de l’entendement ainsi qu’à ses représentations, vient de l’intimité même du sujet et, se confondant avec la faculté de juger, ne nécessite pas d’installation. Résultat: il y en a qui pensent comme leur boutique, d’autres pensent ce qu’ils disent, tandis que d’autres encore ne disent pas ce qu’ils pensent.

Bref. Etant donnée l’absence du lien d’un fil conducteur dans ce débat, on se serait cru sur une planète Shadok, où, pour établir une pensée, les Gibus devaient lui faire occuper une case, et impossible d’en installer une autre, si une troisième case ne se vidait pas ; en somme, ils ne pouvaient pas apprendre une chose sans oublier la première, ce qu’ils faisaient à l’aide de passoires et d’une langue gabuzomeuse où « ga » équivalait à « moi », « gaga » à « toi » et « gagaga » à « imbécile ». De cette façon, ils pensaient, pensaient, pensaient, car il vaut mieux penser, même s’il ne se passe rien, que risquer qu’il se passe quelque chose en ne pensant rien.

Carlos Gravito

26 Comments
  1. Elke says:

    Je n’ai pas pu participer au débat. Mais le sujet aurait pu être intéressant, non? J’aurais déjà voulu établir la distinction entre « penser » et « pensée ». L’activité de penser et la production de cette pensée, la construction de sens en quelque sorte. L’émergence d’une idée, résultat d’un processus complexe d’interaction de quelques milliards de neurones qui cherchent à établir une cohérence, un équilibre entre un monde interne et un monde externe. La pensée qui est fait de bric et de broc, composé d’un zeste hasard et d’un petit quelque chose d’intentionnelle. Certaines pensées s’imposent, d’autres demandent un vrai travail de construction. Plus la construction a été difficile, plus on aime cette pensée. Moins on a envie de la détruire. On est prêt à défendre certaines « pensée », certaines idées, au prix de sa vie. Mourir pour des idées, mais de mort lente? Je pense au développement lent du langage intérieur qui permet de penser autrement, dans un dialogue soliloque. Et le langage qui permet de transmettre le résultat de ce dialogue: Cette pensée « transmise », quel est son effet sur le « penser » de l’autre? Le groupe du dimanche n’a pas su mettre ce sujet en travail? Faute de l’animation, d’un nouveau règlement ou d’une période post-critique? Il y a des dimanches, l’alchimie « animateur » « groupe » marche. Parfois, c’est un flop. Faut revenir plusieurs fois pour se faire une idée de ce que peut se passer lors d’un débat philo.

    21st juin 2011 at 7 h 59 min

  2. René says:

    Si le flop dont par Elke Nadia,ce n’est pas seulement de l’alchimie groupe et animation, mais surtout du « renouveau » et de la « redynamisation » dont il s’agit ( des invités n’ont pas toujours été très bons ).
    Je lui signale que le fait de revenir souvent pour » voir » ne peut pas concerner un couple animateur/ « participants » ( individuels et anonymes ) puisque le renouveau consiste à avoir 20- 25 animateurs différents et reconnus personne n’animant que 2 à 3 par an. Pour Nadia, il va falloir qu’elle s’inscrive bien plus tard sur le planning !
    De plus, il est prévu -ce sera affiché- que chaque animateur ( trice) nouveau( elle) doit avoir sa  » bio » présentée par un participant ( et jamais le-même !!.
    Ce serait intéressant d’avoir la bio de Nadia en tant qu’animatrice d’un café philo.. personnellement je trouve assez moche de sa part d’avoir dit à des habitués « que personne ne peut être contre le changement » si c’est pour en faire le résultat dont parle Elke.

    Ceci dit, je trouve l’article de Carlos particulièrement réussi.( avec celui sur la venue d’Edgar Morin )
    Au passage, par rapport à l’histoire qui figure sur ce blog, pascal Hardy n’est en rien co-fondateur du café philo des phares( voir le livre un café pour Socrate ) et n’a jamais animé « en alternance » avec Marc Sautet le café des phares. J’y étais !

    21st juin 2011 at 13 h 20 min

  3. Carlos Gravito says:

    L’idée a besoin d’être creusée; la pensée creuse…

    21st juin 2011 at 15 h 09 min

  4. Gunter says:

    Malheureusement, dimanche dernier non plus, je n’ai pu assister au café philo des Phares : j’anime beaucoup en province et je ne pourrai être de retour que le 10 juillet prochain lorsque ce sera notre ami Christian Godin qui animera.
    Les échos que j’ai eu de l’animation de Nadia – qu’elle soit ici remerciée chaleureusement – étaient tous très positifs, à la fois en ce qui concerne la forme (sa présence, son écoute, sa bienveillance) et le fond (les idées mises en circulation).
    Une fois de plus se vérifie à mes yeux le fait que quelque soit l’animateur et quelque soit le sujet retenu, tout le monde ne peut être satisfait ; rien d’étonnant si on accepte nos singularités et subjectivités irréductibles, voire parfois abyssales. Avant d’avoir des visions du monde singulières, nous avons des « émotions ou sentiments, sensations du monde » différents les uns des autres, nous sommes accordés au monde selon nos histoires, constitutions, projets, goûts, intelligences, attirances, répulsions, etc. uniques et singuliers.
    Tout ce qu’un bon échange de réflexions peut viser est une progression lente et laborieuse – le plus difficile ne consiste-t-il pas à se décentrer sur une position existentielle différente de la nôtre ? – d’une compréhension mutuelle ; l’accord éventuel viendra de surcroît, mais s’il est visé dès le départ, explicitement, le risque est grand de généraliser – à distinguer de « universaliser ».
    La généralisation (la mortifère abstraction) rabote les singularités en les réduisant à leur plus petit dénominateur commun, à moins que ce ne soit l’autorité de l’animateur expert et/ou charismatique qui fait prévaloir, voire qui impose sans qu’il le sache forcément, sa propre singularité aux autres.
    Le processus d’universalisation en revanche – Hegel insiste sur le processus de conceptualisation (infinie) et non pas sur le résultat d’un concept (achevé, au double sens du terme) – consiste dans le travail de compréhension mutuelle progressive, que ce soit dans le sens d’un accord ou d’un désaccord : comprendre (mieux) un désaccord est aussi universalisant que le fait de se mettre d’accord. Contrairement à la généralisation/abstraction, l’universalisation progresse en même temps que l’approfondissement des singularités.

    Au sujet des turbulences qui agitent en ce moment le café des Phares :
    L’un des avantages et non pas le moindre de l’ouverture de l’animation à d’autres, consistera à faire naître des vocations ; c’était d’ailleurs une préoccupation permanente de Marc Sautet qui ne cessait de répéter que la fécondité d’un café philo était fonction de sa capacité de « faire des petits », de motiver des non-philosophes professionnels (mais passionnés, autodidactes) à se lancer dans l’aventure de « la philosophie dans la cité ». Et Marc avait donné l’exemple en invitant des non-philosophes professionnels, à animer les Phares et d’autres cafés lors de la manifestation des « bistrots en fête » (avec apéro-philo) en 1994 ou 95 si je me souviens bien.
    Un autre avantage important, à mes yeux, consistera à rectifier l’idée préconçue que c’est avant tout de l’animateur que dépend la réussite ou non d’un débat philo ; n’est-ce pas inciter à la passivité des participants, à déresponsabiliser le public ? L’animateur soucieux de promouvoir un « penser par soi-même » – avec les autres, évidemment – peut-il prendre une autre posture que celle d’un « primus inter pares », fondamentalement donc d’un pair ?
    Pourquoi Carlos par exemple, l’un des vétérans du café des Phares, très critique en général et quelque soit l’animateur et le sujet, ne se lancerait-il pas pour nous montrer ce qu’est un « bon » café philo – selon, bien sûr, ses propres critères singuliers (pour revenir au début de mon propos) ?
    A comprendre sans ironie, ni second degré, mais littéralement…

    21st juin 2011 at 18 h 11 min

  5. Grün, says:

    Comme par hasard, Günter, qui apparemment est à l’origine de cette manoeuvre avec l’auto-désigné « cofondateur », a reçu beaucoup « d’échos » positifs, « tous très positifs ». C’est bien curieux, ces échos ne s’expriment pas ici… déjà il ne sont pas « tous très positifs », à en croire ce que je lis. Cette Dame, Nadia, dont je connais ses interventions toujours très gauchistes et accusatrices de l’injustice, qui s’est vu attribuer historiquement le rôle de la première animatrice de l’équipe du patronat (du café), n’a rien apporté de philosophique. Si c’est ça le « renouveau des Phares », c’est mal parti. Ce n’est pas la peine de citer Hegel pour une telle entourloupe, pour que ça fasse philo. Ca ne trompe personne. C’est une mascarade ridicule.

    21st juin 2011 at 2 h 02 min

  6. René says:

    Peut- il se faire qu’un jour Gunter sorte de sa langue de bois ? A ‘t-il lu ce qui précède y compris l’avis de ELKE pourtant proche de lui et de Nadia ?
    A-t- i l’idée de demander ce qu’en pensent les participants avant d’envoyer quelqu’un animer sans expérience ? Pourquoi se croit il autorisé à argumenter pour distribuer ce qui lui appartient pas ?

    s’il parle en tant qu’animateur des phares, en quoi sont avis vaut il plus que celui des autres pour ce qui les concerne ?D’où parle monsieur Gunter ? il est comme Daniel, comme Pascal un héritier de Marc Sautet qui leur a donné une responsabilité d’animation aux phares ( et à Daniel l’activité des diners philosophiques) Et non de dilapider l’héritage en le confiant à des mains inexpertes. L’a t-il fait cela Marc Sautet ? non ? Alors ? quel rapport avec Nadia ?
    Avec les arguments qu’il défend monsieur Gunter, tout monde est condamné à devoir convaincre qu’untel ou untel ne serait pas un animateur possible. Totalement pervers ce procédé !. La question est en quoi monsieur Gunter est légitime pour dire que certains doivent laisser la place ? qu’est ce que c’est que cette posture ? ( .Est- il monsieur Gunter pour le changement de direction,de contrôle du lieux, de programme ou est il en train de nous embobiner sur des arguties relativistes pour défendre une décision qu’il a prise concernant Nadia ?
    Et de citer le fondateur en plus !  » Et Marc avait donné l’exemple en invitant des non-philosophes professionnels, à animer les Phares et d’autres cafés lors de la manifestation des « bistrots en fête » (avec apéro-philo) en 1994 ou 95 si je me souviens bien  »

    Est ce honnête de dire cela monsieur Gunter?
    En 1995 Marc Sautet à signé un contrat- honoraires à l’appui- ) avec une société de création d’événement pour trouver 30 animateurs et leur faire ouvrir des café philo le temps de la fête des bistrot.C’est l’exemple de quoi cette histoire monsieur Gunter ? Sautet donne la possibilité d’ouvrir un café ou d’inviter des gens à animer son café ? A animer les phares écrivez vous ? Vous vous moquez du monde !

    Ces animateurs, venus tous des rangs des participants des phares sont restés ensuite isolés et sans soutien. En outre Pascal Hardy faisait croire par une association et un journal philos qui publiait la liste des cafés que tous ces gens étaient t fédérés et membre d’un même organisation. La sienne – un autre journal faisait d’ailleurs la même chose ( le vilain petit canard ) ce qui exaspérait les gens des phares)

    Monsieur Gunter a réuni ( très bien, bravo ) ensuite ces animateurs pour parler de l’esprit de l’animation, échanger les pratiques mais que je sache aucun n’a jamais été invité par Marc Sautet à animer les café des phares ! ( sauf un collaborateur de Marc Sautet à son cabinet, Virgile )
    Vraiment monsieur Gunter, comment pouvez-vous torde ainsi la vérité, et manipuler les faits pour défendre en fait votre position dans ce qui se passe ?. je ne vous félicite pas.

    ps : quant à la flatterie adressée à Carlos,s’il a un talent d’écriture( et parfois d’humour) que je salue, il se trouve que , mon écoute ne dépasse jamais sa troisième phrase faute d’avoir compris les deux premières.Vous êtes sérieux monsieur Gunter où voulez vous imposer, une fois de plus, vos lubies à des gens qui ne vous ont rien demandé ?

    21st juin 2011 at 2 h 12 min

  7. Urbaine says:

    Mais au fait; Gunter n’a pas répondu à la question plus importante: était-il bien à l’origine de cette opération? Comment expliquer qu’il soit chargé du planning avec l’auto-désigné « cofondateur »? Comment justifier qu’il s’empare d’une fonction qui était partagée par tous les animateurs? A-t-il été élu « meilleur animateur »? Par qui? Par les mêmes qui lui ont transmis « des échos tous positifs »?Pour se voir attribuer la responsabilité qui était partagée avant, s’est-il imposé par son talent et par ces capacités, comme demande u prof. de philo sur l’autre site? Puisque le « cofondateur » parachuté n’a pas du tout essayé cette voie, Gunter aurait peut-être pu essayer, non?

    21st juin 2011 at 11 h 24 min

  8. Nicolas, indigné par lili! says:

    Juste une question: pourquoi le commentaire numéro 1 de lili n’est-il pas supprimé??? De quel droit dit-elle que les tirades des participants sont « pathologiques »???

    Plus grave, beaucoup plus grave: de quel droit insulte-t-elle l’animatrice? (Vous reconnaîtrez l’insulte sans problème en lisant ce commentaire, cette lili utilise des mots appartenant au domaine de la psychiatrie pour qualifier des propos et des PERSONNES!! C’est INADMISSIBLE!!!).

    Après tout, en ce qui concerne le « renouveau » du café des phares, laissons les choses arriver et on verra! Cela pourra être très « nourissant »!
    Cependant, je trouve quand même que la forme de l’annonce (un homme: Pascal Hardy annonce que cela va changer alors qu’il ne vient quasiment jamais au café des phares et il annonce cela sans demander aux participants et animateurs leurs avis) est maladroite…

    Nicolas.

    21st juin 2011 at 12 h 00 min

  9. Elke says:

    Et le débat, en attendant? Les opinions semblent divergents. Bon ou mauvais: en quoi était-il bon, en quoi était-il mauvais? « Je suis contre », on tape avec les pieds et on s’agite. Mais concrètement: pas d’argumentation aboutie. Cela fait penser aux enfants de trois ans quand ils ont leur crise d’affirmation de soi. Cela finit par agacer sérieusement. Je me solidarise totalement avec Nicolas qui défend le droit à la parole qui n’est jamais pathologique! Que la parole circule dans ce bistrot, comme avant.L’essentiel réside dans la possibilité d’échange fournie à tout le monde, dans un cadre déterminé. Si un comportement de l’animateur pose problème, il suffit d’en débattre comme il nous arrive de le faire sur ce site ou sur l’autre. Certaines interventions des participants sont mal adroit, certaines interventions des animateurs également. Et alors? Il suffit de faire savoir à l’autre qu’on n’a rien compris pour que celui ci va tenter de mieux préciser son idée.Et c’est comme ça qu’on progresse. La prise de parole demande un certain entraînement, et cela sert aussi à ça, le bistrot philo,non?

    21st juin 2011 at 18 h 21 min

  10. Marie-Sylvie MUGEL says:

    En fait la bonne question à se poser est «Qu’attend-on de l’animation d’un Café-Philo ?»
    Je suis entièrement d’accord avec l’opinion que Nadia a une écoute, une empathie, une capacité à faire circuler la parole et de plus une voix agréable, cela suffit-il à permettre un bon débat philo ? Cela aide, c’est sûr, mais le sujet choisi l’autre dimanche était éminemment philosophique (quoi qu’en dise Carlos) et pour ma part je n’ai pas trouvé les «billes philosophiques», la rigueur et la structuration de nos échanges qui m’auraient permis de mieux comprendre les tenants et aboutissants de ce sujet.
    On ne peut pas juger quelqu’un sur un débat, qui plus est pour une première fois, et je suis d’ailleurs loin d’apprécier toutes les prestations des animateurs jusque-là patentés.
    Cependant il me semble que si, plus ou moins, tout un chacun peut se prétendre animateur de débat philosophique cette médiocrité de convivialité de bon aloi deviendra la règle.

    Par sa réflexion chaque participant contribue à la construction commune du débat mais cela se fait d’autant mieux que la personne qui est en position d’animatrice ou animateur a la capacité et les connaissances pour pointer les pistes proposées par les commentaires, en ouvrir de nouvelles, synthétiser et proposer éventuellement quelques lectures. C’est à ce compte-là qu’un débat de Café-Philo n’est pas juste un lieu de jouissance de la prise de parole à tout prix dans une assemblée.
    Et qu’on ne vienne pas me dire «au lieu de critiquer, tu n’as qu’à le faire» (comme cela a été répondu à certains), étant exigeante sur la qualité je suis très consciente que je n’en ai pas les compétences nécessaires, cela n’annihile pas mon droit à protester haut et fort.

    21st juin 2011 at 18 h 49 min

  11. René says:

    Elke, Carlos écrit  » Etant donnée l’absence du lien d’un fil conducteur dans ce débat.. « , Et vous : » Bon ou mauvais: en quoi était-il bon, en quoi était-il mauvais?../.. ( le débat) Mais concrètement: pas d’argumentation aboutie « .
    C’est quoi une argumentation concrètement aboutie ? Lisez le commentaire de marie Sylvie sur l’autre site puisque vous y faites référence.
    Quand vous écrivez « Cela fait penser aux enfants de trois ans quand ils ont leur crise d’affirmation de soi. » Vous voulez dire cela « me » fait penser .; et affirmation de soi, c’est celle d’un enfant de trois ans ou la vôtre? je lis  » utiliser des mots appartenant au domaine de la psychiatrie pour qualifier des propos et des PERSONNES!! C’est INADMISSIBLE!!!) dit Nicolas que vous soutenez totalement.
    Plus haut vous avez écrit « toute pensée « transmise », quel est son effet sur le « penser » de l’autre? Le groupe du dimanche n’a pas su mettre ce sujet en travail? Faute de l’animation, d’un nouveau règlement ou d’une période post-critique? Il y a des dimanches, l’alchimie « animateur » « groupe » marche. Parfois, c’est un flop. »
    Elke, c’était pas « une argumentation aboutie » de votre part ou bien vous voulez vous dire que seuls les autres n’y arrivent pas ?

    Franchement,.relisez vous car c’est vraiment pas facile de vous suivre.Vraiment !

    21st juin 2011 at 0 h 56 min

  12. charles says:

    je découvre ce site et les propos de Elke. Elle dit  » Je suis contre », on tape avec les pieds et on s’agite. puis cela fait penser aux enfants de trois ans quand ils ont leur crise d’affirmation de soi « . C’est totalement méprisant pour les autres ! on a le droit d’ être contre sans être traité d’enfant ! Je suis scandalisé ! quel mépris !

    21st juin 2011 at 10 h 24 min

  13. Gérard says:

    René, Marie Sylvie avait déjà fournit une argumentation aboutie ici en plus de celle déposée sur l’autre site.il faut, vous aussi, vous relire. ceci dit, je suis OK avec vous.
    Je suis ‘animateur depuis 11 ans aux phares ( après 5 ans avec le Bullier et le Sélect Montparnasse et donc « pair » de Gunter.S’ agissant de son rôle dans cette « période critique », je voudrais bien savoir jusqu’où va son implication dans le projet  » Je parle de la « phase3.00″ du café des phares proposée par Pascal Hardy.

    Gunter n’était pas présent à la convocation de Pascal Hardy et de la direction faite aux autres animateurs..S’agissant de « l’ouverture de l’animation », il est écrit dans le doc de présentation de Pascal Hardy :
    « L’animation devient multiple » ( cela a été aussi annoncé sur les lieux )
    « Nous aurons des formes variées de débats ou d’évènements
    (avec ) 20 à 25 animateurs reconnus, tous différents
    Aucun n’anime plus de 2 ou 3 fois dans l’année (sic)
    + des happenings, présentation, documents, etc suivis de débats
    + des invités ponctuels
    Un participant ( jamais le même) présente l’animateur ( sic) »

    Gunter, est il d’accord avec cela ? Y avait -il souscrit après les réunions préparatoires,hors de la présence de trois animateurs sur 4 ,?
    Il a été question de fermer le café philo, cette opération étant présentée comme une dernière chance pour une période de 6 mois ? Quel était le problème ? Et pourquoi fallait il arrêter ?

    Je suis certain que l’esprit participatif ‘( et associatif ) et de mon collègue va nous éclairer car moi je ne comprends pas. Pourquoi faut- il faire venir ter 20 ou 25 ( d’où d’ailleurs ?) animateurs alors que Gunter nous écrit plus haut que ce n’est pas l’animateur qui fait la qualité d’un débat.Alors ce sont les participants qui sont en cause.ils ronronnent ? Moi j’ai entendu un responsable dire que « s’ il y a de nouveaux animateurs ,cela fera venir des nouveaux  » Donc , le renouveau, c’est changer le public ?
    Ce serait pas mal d’informer les gens non ?
    Gunter écrit « Au sujet des turbulences qui agitent en ce moment le café des Phares : L’un des avantages et non pas le moindre de l’ouverture de l’animation à d’autres, consistera à faire naître des vocations? ( d’animateurs )
    On va chercher des animateurs pour qu’ils deviennent animateurs ? Mais si ces gens sont déjà animateurs dans un café, ils vont susciter des vocation dans le leur et non en partant de l’animation de quelqu’un d’autre.Non ?
    Moi, ce que j’attends de Gunter ce, ne sont pas des contorsions argumentatives c’est qu’il nous dise la vérité, qu’il nous fasse partager la situation.
    Cela vaut-il de faire des efforts, de s’impliquer encore plus mais en animant peu, pour sauver le café philo si les raisons qui font qu’on voulait le fermer sont toujours là ? . Y a -t-il un engagement pour l’avenir, pour la suite ?

    Soyons raisonnable : on ne va pas changer les gens qui ont comme dit Elke, « droit à la parole »
    Surtout qu’entre le  » modérateur » souhaité par Pascal Hardy, qui « oeuvre pour l’expression de pensées variées et originales  » et la philo dans la cité » que Gunter défend sur des thématiques de l’engagement, personne ne va s’y retrouver.
    Tout cela est d’une confusion..bref, pas  » concrètement aboutie »

    Les colonnes de l’autre site ( celui dont je suis responsable juridiquement, avec Daniel ), lui sont toujours ouvertes.Pour nous expliquer la situation, les vraies alternatives réalistes et pour ne pas nous prendre pour des » enfants de trois ans ».

    Beaucoup de gens sont indignés de la méthode, mais surtout inquiets du devenir des phares en 2012.
    Bref, qui décide de ce qui est bien ou mal, plus mauvais ou mieux?
    Gerard
    ps le collectif d’animateurs des phares ayant carrément implosé, je m’adresse à mon collègue. Respectueusement mais publiquement et sur son territoire. Je m’expose ce faisant à de mauvais procès. Je le remercie d’avance de calmer le ardeurs de ses thuriféraires.

    21st juin 2011 at 11 h 38 min

  14. Carlos Gravito says:

    Mes amis, que les choses soient claires: je ne suis pas philosophe. Dans une posture polémique, je prends part à des débats, dits philosophiques mais, évitant de la monopoliser ma parole ne dépasse jamais deux phrases, Monsieur René, et vous feriez bien d’en faire autant… Je tranche ? Quand est-ce qu’un philosophe, ou un pilier de bistro, même assis, a été d’accord avec un autre sans que ce fût par politesse ? En vue de soulager le foie de ses mélancolies, nous allons dans de tels établissements tout simplement afin de bavarder, bien qu’en avançant quelques citations pour faire illusion, ce type de bla-bla-bla autour d’un thème étant institutionnalisé par Marc Sautet depuis le jour de décembre 1992 où une jeune femme a évoqué, à cet endroit, la douleur que lui provoquait le fait de déchirer un morceau de papier. Dans cette veine, le lieu ayant été appareillé, au milieu d’une forêt de bras en l’air pour se saisir d’un micro, nos propos partent dans tous azimuts forçant le zygomatique à tirer les coins de la bouche jusqu’aux oreilles et je ne m’en prive pas, je l’avoue. Il faut en profiter pour « prendre son café », surtout s’il se dit philosophique, parce que l’Hôpital ne se prête pas à ça et le cirque devient plus cher qu’un « moka ». Il y en a là certainement qui ont fait des études de philosophie, mais cela ne fait pas un philosophe. Un philosophe, d’après Gilles Deleuze, mon paradigme, est quelqu’un qui créée des concepts, une fête pour l’esprit, dans la mesure où ils renversent la subordination. Ou alors, plus prosaïquement, celui qui prend la vie du bon côté, supportant son épreuve avec résignation ; quelqu’un qui se fout de la ligne droite. Mais ça ne s’apprend pas dans un bistro, même s’il s’affiche comme « Premier Café Philo ».

    21st juin 2011 at 14 h 30 min

  15. Gunter says:

    En effet, la bonne question est : « Qu’attend-on de l’animation d’un café philo ? », avec une seule réserve, et de taille : qui est cet « on » ? Marie, Georges, Pierre, X ou Y ?
    Dès le départ, la « philosophie dans la cité » ne devait-elle pas encourager le penser par soi-même, c’est-à-dire inciter à se libérer de tous les « on », sachant que le on-pense-ceci-ou cela est fonction du on-croit/sent/désire/rejette-ceci-ou cela ; il faut rappeler ici que, contrairement à un préjugé têtu, le fameux cogito cartésien inclut dans la « pensée » les sentiments, imaginations, volitions, affects, etc.
    A cette réserve s’ajoute une question : dans « café philo », il y a philo(sophie) ; mais y a-t-il une seule définition de ce qu’est la philosophie ? Contrairement à la plupart des autres « disciplines » qui forment des –ismes (historicisme, sociologisme, scientisme, spiritualisme, psychologisme, psychanalisme, etc.), il n’y a pas de » philosophisme » ; il n’y a que le platonisme, spinozisme, marxisme, heideggerianisme, etc. Quelle parenté, en effet, entre un aphorisme de Héraclite, de Nietzsche ou un poème « philosophique » de Hölderlin et l’architecture rationnelle d’un Spinoza, Leibniz, Kant ou Hegel ?
    Peut-être, la seule définition acceptable serait négative : la philosophie, quelle qu’elle soit, n’a pas d’objet attitré – c’est pour cela qu’il n’y pas de « philosophisme » (ni en allemand, ni en anglais d’ailleurs, qu’en est-il des autres langues ?)
    Il n’y a pas une (La) définition de la philosophie, on peut donc dire que chaque philosophe a la sienne. « La philosophie dans la cité » est née de l’intuition qu’aujourd’hui tout citoyen doit aussi être philosophe parce que les enjeux politiques, sociaux, psychologiques sont en dernière instance des enjeux philosophiques.
    N’y a-t-il pas là une contradiction : pas de définition générale de la philosophie et en même temps : les enjeux « humains » sont désormais d’essence philosophique ? En réalité, ceux-ci l’ont toujours été mais la grandeur de notre époque consiste en ce qu’elle en prend conscience largement– au-delà des philosophes disons « professionnels » – d’où la demande croissante de philosophie dans tous les secteurs de la vie sociale, avec des abus inquiétants : la (fausse) « philosophie » comme lubrifiant social, outil d’adaptation, de bonheur, de profit : ethic pays !, etc.
    Il n’y a pas contradiction : la question kantienne qui résume, à ses yeux, sa/la philosophie : »Qu’est-ce que l’homme ? », premièrement, ne porte pas sur un objet opposé à un sujet et, surtout, c’est moins une question que l’énonciation d’une tâche : comme l’homme n’a pas de nature ni de modèle universel, incontestable auquel aspirer (toutes les religions y compris laïques et spiritualités en proposent) il est de sa responsabilité incontournable de s’auto-produire/créer infiniment, individuellement et collectivement.
    Les philosophies, « savantes » ou celles pratiquées au café explorent les pistes possibles d’une telle « auto-anthropogenèse » ; et puisque chaque philosophe, « savant » ou au café est une singularité irréductible, comment créer les conditions les meilleures pour nous libérer du « on pense, sent, etc. », brefs des moules à gaufre « philosophiques », des –ismes en philosophie ?
    Quel autre moyen que de multiplier les façons de philosopher, tant en ce qui concerne les intervenants que les façons de faire ?
    Problématiser, conceptualiser, argumenter, construire ou déconstruire, philosopher « rationnellement » ou poétiquement (qui a sa propre « raison »), par métaphores ou par enchaînements logiques ou toute autre méthode, technique, mise en place de dispositifs les plus divers n’épuiseront jamais le vaste champ, quasi-infini d’une philosophie vivante ; à l’invocation rituelle d’un manque de rigueur correspond le reproche symétrique aussi rituel et paresseusement disqualifiant du trop de rigidité ; notre vraie richesse ne consiste-elle pas dans nos diversités, nos singularités enfin libérées de toutes les tyrannies généralisantes, uniformisantes imposant le « on » partout ?
    Je ne reviens pas encore une fois sur la différence, voire l’opposition entre la généralisation et l’universalisation. Seulement ceci : l’horizon d’un « nous » véritable ne peut émerger que d’un partage et d’une ouverture réciproque de nos singularités irréductibles, également en tant que horizons : il ne suffit pas de toute une vie pour pouvoir dire « je », il restera toujours du « on », nous pouvons seulement nous mettre sur le bon chemin…
    L’ennui mortifère naît de l’uniformité, de la routine, de la répétition.
    Donnons une chance au renouveau des Phares, à son ouverture à une plus grande diversité; mais TOUT véritable renouveau, individuel ou collectif, comporte des risques, il faut en être conscient.
    Vivre, c’est croître, individuellement et collectivement ; il y a déjà et il y aura probablement encore des douleurs ce croissance aux Phares. Faisons tout ce qui nous est possible pour qu’il s’agisse bien de douleurs de croissance et non pas de souffrances d’agonie !

    21st juin 2011 at 15 h 24 min

  16. Elke says:

    Qu’on me pardonne mon « coup de gueule » mais qu’on ne me reproche pas de ne pas argumenter dans cette cacophonie insensé! On continue à distribuer des bons et des mauvais points, maître René, mais on s’insurge de se voir comparé aux petits enfants? C’est si vexant?C’est vrai, ce sont « les autres » qui sont pathologiques. Il paraît qu’il n’y a que la vérité qui blesse… Confus, mon petit post? Soit. Induit par la lecture des écrits sur ce site et sur l’autre qui sont truffés d’accusations personnelles de toute sortes. Toute une bande s’est spécialisé dans la casse. Non dans la critique constructive, mais dans la casse. Marie Sylvie sort du lot, c’est vrai: son écrit laisse la place à la reconstruction. Mais pour mon post: J’aurais du argumenter sur quoi? Je viens sur ce site pour suivre les débats du café philo quand je ne peux assister ou pour approfondir une réflexion amorcée quand j’ai participé. J’aimerais enfin pouvoir argumenter sur le thème proposé, lire des argumentations sur le sujet. Carlos est amusant à lire, mais je n’ai rien trouvé qui m’aurait transmis quelque chose du contenu du débat sinon l’absence de lien. Confus, mon post? Je clarifie ma demande: y-a-t-il quelqu’un intéressé par le sujet qui s’intitule: comment la pensée peut elle s’établir?

    21st juin 2011 at 17 h 22 min

  17. Carlos Gravito says:

    Ne vous inquiétez pas, Elke. Comme la notice d’installation est restée chez Ikéa, on a monté ça au pif. A la fin, il ne nous manquait que les poignées… C’est pas grave. Lacan pensait bien avec ses pieds, non ? Du moins c’est ce qu’il a répondu à Chomsky…

    21st juin 2011 at 18 h 59 min

  18. Gérard says:

    De même qu’il ne faut pas confondre l’annonce des faits avec l’effet d’annonce , il ne fait pas confondre les fautes de frappe avec les forces de frappe..

    21st juin 2011 at 14 h 15 min

  19. René says:

    Elke m’écrit « maître René, mais on s’insurge de se voir comparé aux petits enfants? C’est si vexant?C’est vrai, ce sont « les autres » qui sont pathologiques. Il paraît qu’il n’y a que la vérité qui blesse »

    Qu’est ce que c’est que ce ton,cette familiarité ? Vous vous prenez pour qui ? Voulez- vous que je vous situe dans la nosographie psychiatrique, citations de vous à l’appui ? Pour voir ? Ou que je vous nomme par exemple « la perfide, sans coeur et sans reproche ? Pour rigoler ?
    Moi je me contente de souligner les projection manifestes qui pointent trop souvent sous vos propos. Comme vous dites ; » Et alors ? »,

    Rester svp à votre place ;elle est déjà trop grande pour vous.

    21st juin 2011 at 0 h 07 min

  20. Gérard says:

    Ah oui je comprends pourquoi vous ne comprenez ce que je vous dit ;. mon français n’est pas compréhensible. Je me disais aussi..
    il faut nous arrêter là.vous avez raison ( d’ailleurs c’est vous qui avez commencé. ( et pas qu’ici si je me souviens bien ).Alors à + !

    ps ; svp ne dites pas.. que signifie  » pour moi ». je parle de moi !

    21st juin 2011 at 16 h 34 min

  21. Gunter says:

    Agnès, c’est un véritable mystère, comment avez-vous pu ne pas lire la véritable (et bonne) question posée par Marie-Sylvie : « Qu’attend-on de l’animation d’un café philo ? », à laquelle j’ai essayé de répondre ?
    Que votre question, à vous, soit différente (le Pouvoir au café des Phares) je l’admets mais ce n’était pas la question posée par Marie – Sylvie – sommes-nous au moins d’accord sur ce point ?
    A propos de votre question : je ne joue et je ne jouerai aucun rôle central, je n’ai aucune velléité de pouvoir – quel pouvoir d’ailleurs, à quoi pensez-vous ? – mon engagement aux Phares et dans beaucoup d’autres lieux de la philosophie dans la cité est bénévole, à l’écart des luttes sociales habituelles, comme l’argent, le pouvoir, la gloire, etc., bref de la comédie sociale dont l’une des missions de la philosophie vivante est de nous libérer. C’est pour cela que je tiens à la philosophie aux Phares et que j’ai fait tout ce qui m’a été possible (et je le ferai) pour qu’elle continue à nous rendre plus conscients, plus lucides et plus vivants.
    Je sais très bien que jamais des mots seuls ne peuvent convaincre de quoi que ce soit, il faut y ajouter des actes – attendez donc un peu pour juger…

    21st juin 2011 at 11 h 54 min

  22. Grün, says:

    Pas de rôle central! Mais enfin, que pensez vous M. Gorhan de ce qui affirme Pascal Hardy dans « porjet pour le café-philo » :
     » De manière transitoire, Gunter et moi organisons ce planning ».
    Autant dire que vous et M. Hardy décidez de qui anime ! Et vous n’avez pas de « velléités de pouvoir »?
    Transitoire ça reste à voir, pourquoi faudrait-il le croire? Mais même transitoire! Pourquoi vous et Pascal Hardy et non les autres animateurs qui ont assuré jusqu’à là?
    Croyez-vous, affirmez vous, que vous êtes le seul des 4 qui tenez à la philosophie et qui « fait tout ce qui a été possible (et je le ferai) pour qu’elle continue à nous rendre plus conscients, plus lucides et plus vivants »? Les autres cherchaient quoi? A endormir? Ou étaient-ils moins bénévoles que vous? Moins engagés? Et qui a été le juge de ce concours?

    21st juin 2011 at 17 h 15 min

  23. Gérard says:

    A quoi cela sert -il de s’appeler René ou Gérard si les gens vraiment importants ici ( et je n’en vois qu’un ici pour ce qui nous préoccupe ( pardon à Carlos ) ne répondent pas à nos questions ?
    Agnès ( bravo pour sa constance ) n’obtient pas de réponse sur la participation de Gunter au plan de renouveau

    Et moi m’adressant à lui en tant que collègue ( Gérard ) je reste en plan sur mon interrogation ( qui le concerne aussi )

    je reprends « Cela vaut-il de faire des efforts, de s’impliquer encore plus mais en animant peu, pour sauver le café philo si les raisons qui font qu’on voulait le fermer sont toujours là ? . Y a -t-il un engagement pour l’avenir, pour la suite ? »

    Je note dans le texte déposé par Pascal qu’il est toujours question
    de redresser la situation ( bref de réagir ) face à l’arrêt programmé du café philo des phares.

    ce que Gunter pourrait nous dire ( ayant participé aux discussions )c’est quel est le problème qui expliquerait cette » fermeture programmée  »
    est-ce un probléme d’animation ?
    est ce un problème lié aux participants, et leur implication dans le débat philosophique ( leur sérieux,ce qu’ils disent )
    est- ce que parce que la phase 3.00 proposée par Hardy suppose un décentrement, les phares cessant d’être le lieu d’un café philo et devenant un centre d’animation autour de la notion de débat ( le doc qui m’a été remis le 5 )?
    Merci Gunter de ne pas répondre aux gens qui peuvent se poser des questions sur l’avenir.

    ps pour ceux qui m’accusent de manoeuvre tordues avec Gérard et René je leur signale que le seul moyen d’avoir une réponse d’animateur à animateur, c’est de poser en tant que tel mais en sachant d’avance qu’elle sera sans réponse ( avec quelque fois des choses dans sa boite mail ce qui s’est produit ) Cet épisode en est la preuve

    aussi pour interpeller un animateur ou d’autres personnes il faut avoir un autre statut apparent ( Agnès a bien, elle, obtenu une réaction de Gunter )

    maintenant si en tant qu’animateur vous sermonnez un participant, vous sortez du cadre car vous vous vous mettez dans une relation asymétrique ( pas de même niveau symbolique entre les personnes (ex le patient et son médecin ) cela ne se fait pas lors d’un débat et pas davantage sur le site

    je le précise au cas où cela continuerait de ne pas être évident à certains.Ceci dit, je me suis permis de dire en tant qu’animateur ce que je pense de l’attitude de Elke sous le texte de Pascal. tant pis pour elle car elle m’exaspère !

    21st juin 2011 at 1 h 09 min

  24. ROCA Gilles says:

    Comment La Pensée peut’- elle s’établir ?, Nadia, Pascal Hardy,

    de La nature’ À La culture’, Aux’ idée(s), et, Pensée(s), Au Langage …
    des mots, À La Philosophie, Aux Loi(s), et, Temps, très …tôt, de L’, Incarné, Esprit,
    poumon Oriental, poumon Occidental, une respiration … universalisée, pierre … philosophale’, en …fin, conscientisée, À L’édifice’, À L’exercice’, expérimentation, gage’, empirisme’, en question(s), entendement, compréhension, d’un mouvement pris’,
    établissement … Phares … de La question phare, La Pensée qui s’Acquiert,
    Souci, de La Pensée, Immortelle … trois fleurs, de La Philosophie,
    Pensée Verbale … spontanée, et réfléchie … dans Le miroir, et raisonnée, dans Le parloir, posée, réalisée, et Affranchie, humanisée, À Laquelle’ on se Fie …Lot …Sophie,
    partie(s) d’un tout, Pensée en’ Acte … qui se tienne’, et qui tienne … La route’, espoir,
    « La Voie », humaine’, Edgar Morin, Au monde’, À L’Autre’, À Soi,
    qui s’entretienne’, en …quête … d’une … philo-foi,
    qui nous conduise … mène … de notre naissance’, Au monde’, À L’Autre’, À Soi,
    À notre … co-naissance’, Au Comment, Au Pourquoi, ma foi !,
    de L’existence’, essence … de L’être’, existant, « du plus’ Au mieux’ » … étant,
    et « de L’Avoir À L’Être’ », Edgar Morin, En …Vie, Vie …Vent, L’ « enfantement »,
    naît …sens’, croît …sens’, et, co-naît …sens’, et, re-naît …sens’, enchantement,
    de L’édification, pierre … philosophale’, À L’édifice, de L’être’, et …temps,
    philosophique’, en progression, et, d’Amont en’ Aval, spirituellement, en’ « Assagissement »,
    en’ y mettant Le prix, La force de L’Esprit, Ami de La Sagesse … changement,
    de L’interprétation À La transformation, du monde … L’Autre … Soi, Chemin de La Pensée,
    Longue marche … « de commencement en commencement … » posé(e), pesé(e), pensé(e),
    « Vingt fois, sur Le métier [ ... À L’établi ], remettez Votre’ ouvrage’ ! »,
    établi, en chantier, et, en …chanté !, À L’Amarrage’, À L’Abordage’!,
    en confiance … courage!, « Le Chemin de L’espérance’, Aux’ Actes … citoyens ! »,
    Edgar Morin, Aux’ Actes … qui se pensent … se Vivent’ … en Lien,
    Au temps qui Vient,
    Le temps du Lien, Gilles Roca,

    « Courage !, L’homme’ est’ un risque’ À Courir », Le Crocodile, Kofi Yamgnane’,
    et La femme’, À Le rattraper, Le dépasser, serviteur, G R, pour Marianne, …

    Cas-fée-Philo des nés-nus-Phares, 19’- 6’- 2011’, en ces-jours de Prairial,
    et de La Pensée, en’ établissement … phare’, en chemin, en marche … cordiale … conviviale’,
    universelle …
    fraternelle, G R

    21st juin 2011 at 14 h 35 min

  25. nadia says:

    39. Une tempête dans un verre d’eau
    Ecrit par Nadia. 29-06-2011

    Comment la pensée philosophique peut elle s’établir ? Nous devons tenter de réfléchir au « mieux vivre ensemble ». L’honnêteté intellectuelle voudrait que chacun pense à l’intérêt commun. C’est pourquoi la pensée doit se distancier et s’acheminer vers une plus grande intégrité. Il nous faut optimiser toutes nos ressources afin d’accroître notre liberté d’expression et d’action dans un souci de justice et de vérité. La formule proposée par Pascal Ranger me semblait intéressante dans la mesure où peuvent émerger des esprits libres encore inhibés. Ce vieil homme, timide, agrégé de philosophie, ancien prof de mathématiques a apporté au débat un savoir encyclopédique et pour cause, le sujet qu’il avait proposé l’a tenu en éveil pendant 10 ans.Je n’ai été qu’un passeur et je n’ai fait que passer (ceci pour rassurer les anxieux) Je reprends à mon compte la citation d’Edgar Morin « tout ce qui ne se régénère pas , dégénère ». Expérimenter, ce n’est pas exclure. Bien au contraire!!! Amitiés et bienvenue à tous Nadia

    21st juin 2011 at 15 h 58 min

  26. Elke Mallem says:

    S’arrêter sur le verbe « établir »: voilà une question intéressante soulévée ailleurs par Nicolas. Je peux maintenant articuler le sujet avec mon intérrogation: penser ou pensée? Je joue avec le mot et j’arrive au fait qu’une pensée « établie » représente un « établissement », une structure. Je peux considérer « la pensée » comme un système, une théorie du monde établie par une (ou des) expérience(s) de vie: elle donne une certaine cohérence, une certaine stabilité aussi, mais surtout elle donne un sens au monde et lui confère une certaine prévisibilité.Le dogme, l’idéologie, le paradigme…. Une fois « établie », la « pensée » a un effet sécurisant. Mais comme toute structure du vivant, cette structure doit être périodiquement révisée, et notre activité de penser s’y prête. L’histoire des sciences nous montre la nécessité périodiques des changements de « paradigme ». Renoncer à la sécurité d’une structure nous fait passer par des périodes de vulnérabilité inconfortables. Le temps d’en construire une autre. On observe bien cela dans le développement individuel, mais aussi dans les mouvements de l’Histoire des groupes (famille, tribu, peuple, nations….)

    21st juin 2011 at 9 h 02 min

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