Débat du 3 juillet 2011: « La volonté est-elle forcément défaillante? » animé par Daniel Ramirez.

6 comments

Posted on 27th juin 2011 by Gunter in Informations |Manisfestations - Abécédaire

6 Comments
  1. Gabriel says:

    A de nombreuses reprises j’ai été amené ces derniers temps à ne pouvoir assister aux séances du « Café des Phares » . J’ai donc quelques difficultés à saisir les nouvelles modalités qui sont mises en place pour un fonctionnement différent de ce Café . Ce 3 Juillet j’ai participé à la séance sur « la volonté ne pouvant être que défaillante  » animée par Daniel Ramirez : cela me renforce dans ma conviction que la réussite d’un « échange » est due à la volonté des participants de tenter de transmettre leurs « vérités  » mais aussi , et notablement , à la qualité de l’animateur qui relève de son savoir « philosophique  » et de son efficacité à distribuer la parole et recentrer les débats , à les inscrire dans la pensée philosophique . J’avais sous la main un sujet :  » la démocratie amène t-elle au règne de l’opinion ?  » . Il me semble qu’à trop vouloir démocratiser la fonction d’animateur la réponse devienne oui et que la formule  » De Kant à Kanterbrau « finira par se vérifier . L’animateur , par son discours , doit aussi donner l’envie de philosopher ailleurs .

    27th juin 2011 at 6 h 41 min

  2. Grün, says:

    Je suis d’accord avec Gabriel. Si ce débat avait un telle tenue, un rythme et un intérêt soutenu, c’était évidemment en grande partie grâce à la longue expérience et aux qualités multiples d’animateur philosophique de Daniel Ramirez. Ce que l’on comprend ce cette opération, quelque soit ses justifications, c’est que l’on ne pourra plus compter avec une présence régulière de cet animateur, voir plus du tout.
    Qui avait intérêt à un tel résultat? Peut-être ceux qui n’arrivent plus (ou ne sont jamais arrivé) à animer des excellents débats, qui n’on pas toutes ses qualités. Alors, on essaye de noyer ces différences dans une « foule » d’animateurs, de diluer les qualités des uns dans la quantité… le « règne de l’opinion » dont parle Gabriel, et surtout l’empire de la médiocrité. Si on voulait tuer le café-philo, on ne s’y prendrait pas autrement. Vous avez des très bons animateurs (Daniel n’es pas le seul, évidemment), on les noie dans une masse où personne ne pourra s’exercer et s’améliorer autant. Ni s’investir. Drôle d’idée.
    Encore une fois: qui profite?

    27th juin 2011 at 13 h 26 min

  3. Elke says:

    Revenons peut-être sur les idées? La volonté, est-elle toujours défaillante? Je n’étais pas présent au débat et je regrette l’absence de compte rendu puisqu’il permet de faire le lien pour ceux qui sont absent. Voilà deux, trois idées pour ouvrir la discussion. Classiquement, on passe par la définition des termes pour inaugurer le débat. La volonté, substantif du verbe « vouloir ». Comment le vouloir pourrait-il défaillir? Ne plus vouloir signe l’absence de tout espoir. Est-ce que cela arrive à tous les humains, un jour, de ne « plus vouloir », et est-ce un défaut de la volonté ou un défaut de l’énergie vitale? La volonté par excellence, c’est celle de vivre, habiter l’instant présent et prolonger cet instant le plus longtemps possible. Le « vouloir » de l’un est limité par le vouloir de « l’autre ». Et la vraie défaillance réside plus dans le « pouvoir » que dans le « vouloir ». La volonté défaillante, n’est-ce pas la mollesse d’une personne qui préfère ne pas vouloir pour ne pas faire face à la frustration de ne pas pouvoir? Comment cette volonté se ramolli-t-elle? La qualité de la volonté est probablement en lien avec l’élan vital qui cherche nourriture dans l’environnement. De ce fait, la volonté de l’homme doit alimenter la qualité de son interaction avec le monde: souci de soi, souci du monde. La volonté peux orienter l’action, mais l’action elle-même est déterminée par une multitude de « calculs » qui nous fait faire parfois ce qu’on aurait préféré ne pas faire. Plus l’orientation est clairement définie, par une volonté plus consciente, plus élaboré que celle de la survie brute, plus elle va aimanter le comportement. Mais il est utile de constater l’inférence possible entre deux personnes à orientation divergentes. Quelle orientation est la meilleure? Rester dans le confort du connu ou s’ouvrir vers le lendemain incertain? Défendre son territoire, aussi petit qu’il soit ou ouvrir vers de nouvelles espaces? Accepter le conflit ou fuir? Daniel, dans son beau texte, a affirmé les valeurs du café philo. Sa volonté de maintenir son essence est intacte et pour le fond, tout le monde est d’accord. C’est un travail collectif, une volonté commune. Pour le reste, la question de la méthode, cela invite au débat, et à l’expérimentation. Une des plus grandes difficultés de l’animateur, c’est d’accueillir même la parole inaudible, encore peu élaboré. Et ce sont les premières prises de paroles qui font qu’on revient ou qu’on ne revient pas. L’envie de satisfaction intellectuelle, la recherche d’idées « profondes » donne parfois une impatience aux penseurs chevronnés qui n’est pas facilitant pour ceux qui cherchent à s’envoler. Or, le renouveau pousse de bas en haut. A vouloir séjourner que dans les sphères célestes, on perd le lien avec ce qui vient. Or, c’est ce qui vient qui est important, et non ce qui a été. Ce qui a été alimente ce qui vient, c’est vrai. La volonté d’assurer la continuité, ce n’est pas la même chose que de vouloir répéter inlassablement le même. N’oublions pas: Ni Sylvie, ni Daniel, ni Gunter ni personne n’est immortel. Laisser la place, faire confiance aux « nouveaux »: n’est-ce pas notre volonté d’inclure et ne pas nier dans nos trajectoires de vie l’éventualité de la mort? La volonté défaillante, c’est peut-être celle-ci, celle qui ne veut accepter inéluctable.

    27th juin 2011 at 7 h 29 min

  4. Bernard Lavelle says:

    Elke, vous ne pouvez pas continuer à parler du « renouveau » sans faire mention de l’illégitimité retentissante de la manoeuvre de Pascal Hardy pour prendre le contrôle de l’animation. C’est du bla-bla. comment osez-vous dire « le renouveau pousse de bas en haut »? C’est grotesque. C’est exactement le contraire: un Monsieur qui s’est arrangé avec les patrons pour être placé en position de pouvoir. Personne ne peut ignorer ça maintenant; C’est ça que vous appelez « de bas en haut »?

    27th juin 2011 at 18 h 21 min

  5. Elke Mallem says:

    Si, je peux, « Bernard Lavelle ». La terre a continué à tourner depuis le 18 juin. Je me suis exprimée au sujet de ce que j’en pense de la légitimité et de cette « guerre », cette « révolution » qui n’en est pas à mes yeux: cela fonctionne le dimanche comme avant. Cette guerre que vous ne cessez d’évoquer sous des identités multiples pour créer l’illusion d’une majorité ne me concerne pas. Je suis participante au café philo, et j’apprécie d’y aller aussi longtemps que j’y trouve nourriture intellectuelle dans les échanges qui se nouent entre les participants et l’animateur, qu’il soit Dieu en personne ou un homme simplement qui cherche à s’acquitter de la tâche singulière qui incombe à l’animateur. Pourriez vous enfin commencer à participer au débat des idées? Le monde ne pousserait pas de bas en haut? Que votre volonté soit fait! S’agit-il d’une volonté défaillante dans ce cas? Car l’expérience montre qu’il est difficile de faire pousser ne serait-ce qu’un simple haricot de haut en bas. Il faut vraiment vouloir pour que cela marche!!! Mais si cette volonté là vous rend heureux…. Sachez que vos salades (qui poussent, eux aussi, soit dit en passsant, de bas en haut, certaines même de très bas!!!) concernant les luttes de pouvoir dans la tribu des singes ne m’intéressent absolument pas.

    27th juin 2011 at 23 h 19 min

  6. Gilles Roca says:

    La Volonté ne peut’- elle’ être que défaillance … défaite ?, d’Après Alain Finkielkraut’, Daniel Ramirez’,
    Vouloir pouvoir … pouvoir Vouloir … intention, et, persévérence … dans L’Action,
    La réalisation, La concrétisation … de son désir, engagement, ses convictions,
    son’ objectif, La force … d’un projet, ou, L’effort d’un « Sisyphe », qui puisse se nourrir …
    de L’échec, de « L’intelligence, du cœur », Alain Finkielkraut’, sa défaillance … de faillir,
    dans son désir, sa Volonté,
    sa Volupté …
    entre pulsion(s), ou, impulsion(s), des …raisons, et, raison, pulsion de mort, raison de Vie,
    Effort, En …vie,
    Vaincre … ses’ impuissances, tares … faiblesses … résistances,
    défaites … défaillances, ses douleur(s), et, souffrance(s),
    frustration(s) de pouvoir, et, de ne pas pouvoir, Volonté … de révolte … changement,
    Virevolte’, un choix Actif, Alternatif, éclairé,
    entre’ options, d’une’ émancipation, personnelle’, ou, universelle’, ontologiquement,
    ou bien humainement, défaillance … de La Volonté, Vautrée …
    dans La Volupté …
    est-ce’ un manque’, une … Lâcheté ?,
    en conscience’, inconscience …
    sans confiance …
    par défaut de courage … part de compromission, en partage’, une … démission,
    une … déconstruction, sans sa reconstruction, un’ état de survie, sans’ intuition …
    de Vie … La Volonté … de Vivre … qui Livre …
    se Livre … qui délivre,

    telles … des porcelaines’ … ou des …faïences …
    qui se brisent … s’égrènent, telle’ est La défaillance …
    de La Volonté,
    Voire … La Volupté … Gilles Roca,

    Cas-fée-Philo des nés-nus-Phares, 3 juillet 2011, ces-jours de Messidor’,
    et de La Volonté, La défaillance phare ?, mais non,
    mais non … Mais …si …d’or !,
    ou, qui dort …
    qui endort ? … GR

    27th juin 2011 at 15 h 37 min

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