Débat du Premier Juillet 2012: « Etre normal est-ce normal ? », animé par Christian Godin.

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Posted on 3rd juillet 2012 by Carlos in Comptes-Rendus

Si j’avais assisté au débat « Etre normal est-ce normal ? », que Christian Godin nous a fait l’honneur d’animer au Café des Phares® le premier Juillet 2012, j’aurais commencé, comme d’habitude, par faire l’Etat des Lieux de notre Habitat commun, dénonçant le nouveau massacre de Houla, en Syrie, perpétré devant le Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU et, rapportant que le Président de la République Française a reçu avec tous les honneurs l’héroïque députée birmane Aung Sam Sun Kyi, je ne manquerais pas de faire aussi référence à la Finale de l’Euro 2012 de Football qui s’est soldée à Kiev par la victoire de l’Espagne sur l’Italie, ni d’évoquer le départ de Liège du 99ème Tour de France en bicyclette.

Après, Christian ayant assurément épuisé tous les aspects et sens les plus pertinents de la question, une fois défini le mot qui, ainsi que l’idée, était étranger aux grecs, (et dérivant en définitive du latin « norma » signifie étymologiquement « équerre/règle », distincte de la Loi, une description de ce qui est et de ce qui doit être), j’aurais essayé de rapporter au mieux et succinctement un maximum d’interventions de l’Assemblée faites à propos du sujet du jour, ajoutant certaines observations personnelles, dans le but d’en retirer une idée générale ou un angle d’approche intelligible, afin de garder la cohérence ainsi que le pragmatisme d’un exercice que les vers de Gilles résument encore, terminant, comme un baisser de rideau, par une pirouette pas toujours pertinente, mais qui équivaut à la flèche indiquant la sortie, afin de changer d’air.

Pour tout dire, je pense que ce qui se passe au Phares, à longueur d’année, ne doit pas rester lettre morte et qu’il nous faut un témoignage de ce fabuleux théâtre d’idées que des dizaines de cervelles ruminent. C’est pour ça que, par manque d’autre scribe, je persiste à m’y coller, et le fais brièvement encore, afin que l’on puisse aussi revenir là-dessus dans nos commentaires.

Finalement, pour rendre de nouveau les polémistes au brouhaha extérieur sans étouffer complètement leurs voix intérieures, je cherche dans le rire une transition plus ou moins heureuse vers la comédie du monde. Par exemple, aujourd’hui :

- Docteur, mon mari n’est pas normal ; il se prend pour un frigidaire et ça me dérange !

- Pourquoi dites-vous ça ?

- Il dort la bouche ouverte et…

- Il ronfle…

- Non, non. C’est la petite lumière qui m’empêche de dormir.

Carlos