Bioéthique de la fin de vie.

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Posted on 18th novembre 2012 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine de la solidarité internationale et de la citoyenneté, voilà que l’enfer s’installait à Gaza accélérant diaboliquement le terme des existences humaines, tandis qu’à Paris on trouvait partout des Marchés de Noël, occasion rêvée pour aller lécher les vitrines de fin d’Année ou le grand Salon du Mariage Oriental, qui suscitait de nouvelles créatures, alors qu’au Café des Phares® on se souciait de leur terme, au cours du débat du 18 novembre « Bioéthique, un cas clinique de fin de vie », animé par Bruno Lecoris.

Je ne sais pas s’il y a un point d’interrogation, il se trouve en tous cas que la veille on fêtait l’arrivée du Beaujolais Nouveau, à laquelle habituellement je sacrifie en compagnie de vieux amis soixante-huitars, membres honoraires de l’Internationale Situationniste, et je ne me trouvais pas ce dimanche, en mesure de faire face à la bioéthique, ni aux cas cliniques et encore moins à la fin de vie, c’est-à-dire, l’effacement complet de nos idéaux, l’achèvement de ce qu’il s’agissait de dépasser, le point mort du passé, la disparition du centre, le flétrissement de toutes les salades.

Si je lance ce compte-rendu, c’est tout simplement afin de donner à ceux qui ont assisté au débat, l’occasion de s’en exprimer dans la rubrique « commentaires » et satisfaire ainsi le désir reconnu du dialogue, l’errance de la pensée, le refus de la lourdeur, l’effacement du négatif.

Ceci dit, puis je m’efface, il semblerait que, prêté par les médecins avant d’exercer, le Serment d’Hippocrate constituerait le principe de base de leur déontologie et respect de la vie, bioéthique pour les intimes. Ne suffirait-il plus, le Serment, à définir les responsabilités du docteur et nous faudrait-il une nouvelle réflexion sur la morale des Hommes confrontés au vivant, une bioéthique donc, un savoir de plus ou une nouvelle méthodologie, bref, une déontologie, créée en 1960, destinée à déterminer leurs responsabilités et contenir leurs excès, comme la vente d’organes éventuellement ?

Un individu trouve un vieil ami dans la rue.

-Tiens, te voilà. On m’avait dit que tu étais mort.

- Tu vois, je suis bien vivant.

- Mais, je crois plus volontiers celui qui me l’a dit.

Carlos

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