Le débat du 28 avril 2013 : « D’où vient le mal ? », animé par Nadia Guemidi.

3 comments

Posted on 23rd avril 2013 by Gunter in Uncategorized

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  1. Gilles ROCA says:

    d’où Vient Le mal ? Nadia, Aux Phares,

    Le mal Vient du bien qui, Lui, Vient du mal, Histoire, de L’Animalité … À La bestialité, du mâle … mal, La domestication, La civilisation, du mal, pulsion, instinct, réflexe’, origine du mal,
    Absence … manque … de pensée, enracinée, ou projetée, dans chaque’ histoire’, et contagion, propagation, de religions, de Leurs Légions,
    de soumission, et d’oppression, de nature’ en culture’, en morale du mal, ordre moral, ordre du mal, d’intention en’ institution … et je Le sais …
    « Je ne connais pas d’institution qui Ait fait’ Autant de mal,
    Aussi Longtemps, que mon’ Église », Jean Cardonnel, J C …
    o p, ordre … prêcheur, frère prêcheur,
    Lui, Le dominicain, Le tribun, L’orateur,
    banalité du mal, Hannah Arendt, mimétique … modèle, Nietzsche, Par-delà Le bien et Le mal,
    des racines’ … Aux’ Ailes … de fabrication, du mal, du conditionnement, du mal, sa conscientisation, et de déterminisme’ en’ individualislme … mal – orientation, mal – organisation,
    de souffrance … douleur, et Vécu d’injustice, de mal-être’, et de peur, La coupe … Le calice, du mal, jusqu’À La Lie, et jusqu’À L’Hallali, Violence … cruauté, Libre … méchanceté, méchante … Volonté, haineuse … Lâcheté, ignorance’, innocence, du mal, par Le mal, pour Le mal, Au mal …
    mal – possession, mal – Accumulation, bouc’ émissaire … mensonge … hypocrisie, de société,
    de famille’, imposture … de source’ en’ embouchure’, estuaire … du mal,
    où L’on plonge … replonge … Le delta … du mal,
    où L’on s’Allonge … se résigne … se soumet,
    Pouvoir, Argent, Sexe … profit, de Mal … Armé,
    où L’on Va s’Abîmer,
    Le mal … de mal Aimer’,
    et de mal être’ Aimé,
    et d’être … mal-Aimé,
    « Non À L’intolérable » … mal !
    Jean Cardonnel, J C, Non À L’innomable … du mal !
    Gilles Roca,

    Cas-fée-Philo des Nés-nus-Phares, 28’- 4 – 2013 ces-jours de Floréal,
    et du mal phare … du mal, braises … de nos jours, phares … du mal,
    G R

    23rd avril 2013 at 19 h 17 min

  2. Elke says:

    Dans le champ thématique annoncé par Alexandra , la violence, le public présent a voté pour le sujet : La violence, est-elle naturelle ?
    Dans les bornes exprimés d’une « violence fondamentale », fondatrice, structurante, indispensable à la vie, et une violence destructrice, déclarée ennemie publique numéro un, responsable du mal, nous avons labouré un champ vaste et diversifié.
    Nous avons parlé de la violence de la contrainte qui empêche l’expression de soi, qui pèse, qui opprime, mais aussi « l’explosion » de soi face à une oppression qui flirte avec ce qu’on a appelé « le seuil d’acceptation » et qui pousse l’individu ou des groupes humains à la rébellion sous forme d’émeute ou de révolution.
    La destructivité des comportements violents fait peur. Nous avons parlé du moment de « rupture » inhérent à la violence qui fait s’effondrer un équilibre et laisse craindre le chaos, un déchainement sans ordre des énergies vivantes. Ces énergies seraient contenues, en temps normal, dans l’appareil institutionnel des états, des collectivités, des familles. Canalisée par un corpus de loi, de régulation sociale, la violence nous semble atténuée pour nous revenir sous forme de violence type « main invisible » dans la pesanteur d’une bureaucratie galopante, d’une inflation procédurale. Le débat nous a mené à s’interroger sur la source et de la légitimité de la violence. L’interrogation sur la source nous mène aux origines et à la mort : la jouissance de la naissance, de la conquête et la peur de la mort, la perte de soi. Toute atteinte à l’intégrité d’un corps vivant constitué amène de la violence, et la peur sert à prévenir cette atteinte. Nous n’avons pas approfondi la notion de « légitimité » opposée à la « légalité » qui a pointé tout en fin de débat avec l’évocation de la violence inégalée de la Shoa. Plus il y a de la peur, plus il y a de la violence. Ne pas être conscient de cette violence, refuser cette violence, c’est empêcher tout travail de sublimation qui fait la richesse du travail de la culture. La capacité de communication et l’intelligence apparaît pour transformer la violence brut, archaïque, non différencié au sein des populations humaines en cohabitation, recherche de nouveaux équilibres possible.
    Au terme de ce débat, j’ose affirmer : la violence est « naturelle » en tant que force « irruptionelle » (je pense à la violence de l’accouchement, par exemple) et autoconservatrice (je pense à la rage qui nous habite dans certaines situations face à l’adversité !). Plutôt que de la combattre, apprenons à entendre ce qu’elle a à dire pour trouver des destins valorisés à son expression.

    23rd avril 2013 at 6 h 29 min

  3. Elke says:

    Après le débat sur la violence, « le mal » s’invite sur la scène du café des Phares. Probablement en résonance avec la sortie du film « Hannah Arendt » qui accompagne notre capacité de penser « le Mal ». Rappel est fait de l’accueil polémique de son écrit « Eichmann à Jérusalem », et même 50 ans plus tard, l’indignation d’entendre parler de la « banalité du mal » en lien avec la Shoah se fait entendre dans les échanges. Mais beaucoup peuvent s’appuyer sur le travail d’Hannah Arendt pour évoquer le mal comme « Manque à penser », une certaine « lâcheté », un sentiment d’impuissance, de peur qui fait faire des choses paraissent, avec le recul, insensées.
    Nous nous occupons de l’intentionnalité de nuire : ingrédient qui semble indispensable à certains pour appréhender la source du mal. Nous glissons donc du concept du « mal » au « mal faire » ou « faire mal », puisque l’intention est inséparable de l’acte. Est-ce encore « le mal » que de mal faire ? D’où qu’il vienne, « le mal » provoque de la douleur, de la destruction. Et en lien avec cette douleur, toute personne ayant fait une fois de sa vie l’expérience d’une douleur intense, peu se représenter le mouvement de rétrécissement induit par « le mal ». D’où vient le mal ? De l’extérieur, bien entendu. De préférence condensé dans une personne qu’on peut nommer (Hitler, par exemple) puisqu’on peut espérer de détruire cette personne. A-t-on pour autant détruit le Mal ? D’où puise-t-il sa force pour renaître périodiquement au sein de l’ Histoire, qu’on l’appelle Caligula ou Al Qu’Aïda….
    La source devient lieu de germination. Le mal s’enracine dans la subjectivité d’une trajectoire humaine. Comment émerge l’envie de faire mal à l’autre, pouvant conduire jusqu’au meurtre ? La rage de l’injustice? La volonté de toute-puissance faute d’accepter l’impuissance ? Nous évoquons les mécanismes de la projection : le mal sert à externaliser le doute existentiel qui nous habite. Ce n’est pas moi qui n’est pas bien, c’est l’autre.
    Je suis sensible à la problématique externe/interne qui se travaille dans les échanges. Rappel à l’Histoire : La représentation du mal est fluctuant dans le temps : l’animalité, la pulsionalité non maîtrisé dans la tragédie grec, les forces de la natures qui font irruption dans le quotidien sous forme de catastrophe. Et l’apparition de l’obéissance : le mal en tant que refus d’obéissance à …. A quoi ? A la loi, à une personne ? A l’autorité, dit-on. Quel type d’autorité ? Nous ne relevons pas ce fil, mais nous appuyons sur le lien du Mal avec l’altérité, et ce basculement difficile à appréhender entre l’intériorité et l’extériorité : le Mal serait lié à l’existence de l’autre. S’invite la problématique sujet/objet. Le Mal s’opposerait au développement de l’individu-sujet en exerçant une emprise qui ne laisse plus de place à l’autonomie, à l’expression propre du sujet. Le sujet sans parole devient objet du Mal. Lutter « contre » le Mal, ce serait alors chercher une voie de l’expression de sa voix dans la cacophonie de l’univers ? En criant plus fort, en cherchant un son plus strident ….. Je m’égare….
    Personnellement surpris par la proximité phonétique de l’égalité – légalité, le groupe, il me semble, l’a entendu versus « légalité » et la loi. Nous faisons le détour incontournable aux récits mythologiques qui posent le fondement de notre civilisation, ce fameux jour de la pomme, mais aussi de la chute de l’Ange qui est devenu Lucifer. L’effet confusionnel de la complexité a besoin de ses récits mythiques pour penser l’impensable, peut-être. Cette première scissure mise en récit illustre en tout cas la naissance du mouvement éternel de la vie de construire et de déconstruire, bien documenté maintenant au niveau cellulaire, organique, et facilement transposable (à tort ou à raison : les sciences modernes travaillent….) sur le fonctionnement, l’organisation des groupes humains. Le Mal, quittant sa place d’objet à combattre, devient nécessaire à la vie : la force qui rend possible le mouvement, un peu comme les pôles négatifs et positifs d’une pile qui génèrent le flux électrique
    Pas facile comme sujet, mais on s’en est pas sorti trop mal, non ?

    23rd avril 2013 at 6 h 59 min

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