Débat du 8 Juin 2014: « La Flèche du Temps », animé par Alexandra Ahouandjinou;

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Posted on 9th juin 2014 by Carlos in Uncategorized

Malgré le succès de la Réforme Pénale, proposé par la garde des Sceaux, ainsi que celui du Redécoupage Administratif de la France, l’affaire « Bygmalion », c’est-à-dire, le remue-ménage concernant les malversations constatées au cours de la Campagne Electorale de Nicolas Sarkozy, et les avantageux résultats du FN lors des Elections Européennes, vis-à-vis des autres Partis, la semaine écoulée ne laissait augurer rien de bon au sujet des mœurs politiques, raison peut-être, pour laquelle, au Café des Phares®, le public ‘philosopheur’ présent s’est vu proposer, comme question du Débat du 8 Juin 2014, de nouveau une affirmation,  « La Flèche du Temps », comme si, pour jouer aux fléchettes, elle se déchargeait d’un fardeau gênant, Alexandra Ahouandjinou prit sur soi la tâche d’animer et déposa de son propre chef, COMME ÇA, à la manière d’un paquetage, sans se laisser impressionner par le second principe de la Thermodynamique, lequel postule que l’Entropie (le désordre) croît avec le Temps, flèche ou pas, et ça va chercher loin… les « Quanta » et compagnie… !

En effet, selon la « Théorie de la Relativité », il s’agit d’un concept géométrique spatio-temporel à quatre dimensions, ou variables formant un continuum indéfini et homogène  dans lequel se déroulent des événements successifs,  la sagesse commandant de ménager aussi bien les Paroles que le Temps, puisqu’il fait partie de la Durée, (grec : « chronos »).

On aurait pu, donc, commencer par se demander, déjà, « Qu’est-ce que ‘Le Temps ?’ », tout court, bien qu’il s’agît, là, d’une tâche ardue à laquelle, pourtant, Stephen Hawking s’est admirablement attelé avec des forces que sa santé lui refusaient, « La Flèche du Temps » constituant l’en-tête de son neuvième chapitre, où l’on apprend que la vitesse de la lumière consiste dans un mouvement qui vouerait aux calendes grecques l’idée d’un temps unique ou absolu, et devenu un concept personnel, relatif à l’observateur qui le mesure, l’imaginaire inclus ; un temps où l’on peut faire même des demi-tours, comme dans la rue.

Mais, pourquoi nous souvenons-nous du Passé et point du Futur ? Quelle est sa nature, ainsi que celle des trous noirs et compagnie ? Et s’il n’existait pas ?

Or, dans la hâte, on en a déduit, tout de go, que « c’est ce qui fait durer… », la « Flèche » indiquant la direction.

Mais, « durer quoi ? » ; « quelle direction ? » Pour être cohérents, et « gagner du temps », il nous aurait fallu envisager le travail de celui qui s’y est le plus intéressé, Einstein, réduisant, dès 1903, le tout à un « Modèle Standard », une toute petite formule « E=mc2 », par laquelle, suivi des travaux de Schrödinger (« Le chat »), le prodigieux mathématicien suggérait que, sa nature étant indéterminable, le Temps n’est qu’illusion. Ce serait un « ici et maintenant », depuis le « Big-Bang » initial, avec lequel toutes nos représentations évoluent.

Il a trois sens principaux : 1) « ‘Chronos’ période ou époque, genre ‘le Temps des cerises’ », ou « perdu… » dans la pensée de Proust. 2) « Instant » vécu, ou ‘Kairos’(moment), lieu de notre quotidien ou « Durée », de Bergson, par laquelle le ‘Présent’ devient ‘Futur’, soit réellement, ou dans la pensée ( ‘Panta rei’, ‘Tout coule’, d’Héraclite. 3) Le Temps conçu comme milieu indéfini, analogue à l’espace, où tout se déroule, forme ‘a priori’ de la sensibilité, envisagés par Newton, Galilée, Leibniz, Kant.

La salle s’est exprimée, là-dessus, ‘arrosant large’ :

« c’est une dynamique… irréversible, qui devient du ‘passé’ », « ou une énergie qui rétablit la réalité dans toute son étendue », «  une direction… » « qu’il faudrait bien définir, sinon on part dans tous les sens » ; « l’Histoire du Temps serait celle de l’Univers ; quelque chose de personnel », « perception dynamique »,  pour quelqu’un ; « Cupidon ! », pour quelqu’un d’autre ; « le Temps existe, comme l’herbe qui pousse », ou « qu’il faut se référer à Sartre, voire Heidegger », « le Temps s’écoule comme l’eau, et nous nageons dans le Temps, qui est toujours le même, et il nous faut faire, comme si l’on avait tout le temps », « variable ‘t’, dans la ‘relativité générale », « une illusion »…

Gilles clôt la séance, avec un « … Temps, présence/absence, pareil au ‘Tic-Tac’, et ‘Tic-et-Tac’ !!!

- J’ai gagné toute ma fortune dans la vente de pigeons voyageurs…

- Ah, oui ? Combien en aviez-vous ?

- Un seul. Mais il revenait toujours chez moi !

Carlos