Débat du 30 Novembre 2014: « De qui se moque-t-on ? », animé par Pascal Hardy

2 comments

Posted on 2nd décembre 2014 by Carlos in Uncategorized

Dans la semaine qui s’est écoulée du 24 au 30 Novembre, bien d’événements ont eu lieu, dont le déplacement pour trois jours du Pape François en Turquie, et du Président Hollande à Conakry, en Guinée Equatoriale lors du Sommet de la Francophonie, ainsi que l’élection attendue de Nicolas Sarkozy à la Présidence de l’UMP, mais aussi des désastreuses intempéries dans le Midi de la France, ou les violentes émeutes dans la ville de Ferguson, aux USA, à la suite du « non » Procès à l’encontre du Policier qui a tué, en Août, un enfant noir. Pour ce qui est du Café des Phares®, au cours du Débat du 30 Novembre 2014, les participants présents ont eu à décortiquer, du point de vue philosophique,  le sujet suivant : « De qui se moque-t-on ? », que Pascal Hardy se fit le plaisir d’animer.

En d’autres termes, « Vous vous foutez-vous de ma gueule ? »  Mais, pour être sérieux, personnellement, JE N’EN SAIS RIEN, et je serais bien surpris si quelqu’un vînt à le savoir. Apparemment, il faudrait chercher à connaître qui fait la figue, et qui en est l’objet ; qui est l’énigmatique « QUI », victime du ricocher. Puis, s’efforcer de trouver un responsable de l’affront, un sujet, un individu masqué, un quidam anonyme, et certainement pusillanime, représenté par le « ON » !

En effet, si l’on décortique grammaticalement la colle posée, « QUI » est un pronom relatif désignant une personne, ou une chose, un être inconnu, singulier, à identifier, en somme, dans notre rébus, comme Objet ; « ON » du latin « homo », est un pronom personnel indéfini, de la troisième personne, faisant toujours fonction de Sujet, là, Sujet de la collusion zygomatique. Puis, finalement, le Prédicat « MOQUER » est un verbe pronominal réflexif, signifiant ‘tourner en en ridicule’, ‘en dérision’ ; « mettre en boîte ». Dès lors, va savoir qui est le chat et qui est la souris, c’est-à-dire, l’objet de la moquerie, que le « QUI » prétend représenter. En somme, QUI se moque de QUI, ou de Quoi ?  C’est-à-dire, ça tourne en rond, en farandole, et l’effet cynique paraît foirer !

C’est ainsi, que le sibyllin rébus finit en lapalissade, en ritournelle… Les uns prétendant « qu’il s’agissait là, d’une philosophie du rire subtil », d’autres « de jeux hasardeux », et même « la mort de Pierre Bérégovoy (premier Ministre sous Mitterrand) trouvé sans vie le 1er Mai 1993 au bord du Canal de Nevers) » fut évoquée. On fait feu de tout bois, et on ajoute « la méchanceté », « le rire incisif », « le rire jouissif », « la critique positive », « les petites histoires, drôles, mais méchantes », « on peut rire de tout, mais pas avec n’importe qui », « rira mieux, celui qui rira le dernier », « le rôle du ‘Canard Enchaîné’ », « Georges Courteline (vulgo Moineau) qui suivait les Procès dans les Tribunaux »… D’un autre côté, il y en avait « qu’y découvraient la méchanceté », d’autres « la colère ! », « les années 68 ou l’on pouvait rire de Tout », suivies des « années Mao, où l’on ne pouvait rire de Rien », « ‘Le Nom de la Rose’, d’Umberto Eco, (ou la mystérieuse disparition des moines dans une Abbaye Bénédictine) » et « Orwell 1884 », poursuivant avec « ‘Le Canard Enchaîné’ », le « ‘rire de colère’ » de « ‘Diogène’ », « ‘Le fou du Roi’ », « se moquer de la taille de Sarkozy », « le Ricanement », « le ‘Tribunal des Flagrants délires’ de Pierre Desproges », « les Clowns », le fait de « mettre les rieurs de son côté » ; Etc., etc. ….

Nous avons largué les voiles, et Gilles mit fin à la séance «… qui rit bien, châtie bien… », et voilà… De qui se moque-t-on !

Coluche :

-Je ferai aimablement  remarquer aux hommes politiques, qui me prennent pour un rigolo, que ce n’est pas moi qui ai commencé !

Carlos