Cette semaine, du 7 au 14, la société civilisée avait à se réjouir de la libération de l’otage Serge Lazarévic, détenu par des djihadistes pendant trois ans, alors que de violentes intempéries suivies même d’un tremblement terre, s’observaient en Indonésie, et au Moyen Orient, d’autres bouleversements, liés à la nature humaine, avaient lieu, l’ancien ministre Palestinien succombant, victime d’agression, au cours d’une manifestation contre la poursuite de la colonisation Israélite, alors qu’en France, de gros moyens sont employés pour interpeller des jeunes délinquants de plus en plus impertinents. A Paris, comme chaque semaine avait paisiblement lieu, au Café des Phares®, le Débat du 14 Décembre, dont le sujet fut : « L’Homme est, par nature, ‘un électron libre’ », que Georges Sefinal se chargea d’animer. Sans que l’on sache s’il s’agissait d’une affirmation ou d’une question, il est logique que l’on se demande :
Qu’est-ce qu’un HOMME ? Qu’est-ce que la NATURE ? Qu’est-ce qu’un ELECTRON LIBRE ?
Un Homme (lat. Homo), est un être doué de raison, pensant, vivant en société, et aspirant à devenir Surhomme, ou même, « Être-pour-la-mort », d’après Heidegger, et sa dimension complète doit prendre en compte trois aspects : biologique, psychologique et sociale, l’espèce « Homo Sapiens » étant considérée comme douée de langage.
Le terme Nature (lat. natus= né) s’applique aux êtres et choses telles qu’elles sont, sans l’intervention de la volonté ou du hasard.
Un Electron est une particule élémentaire de charge négative faiblement liée au noyau atomique… et, au sens figuré, un « électron libre » viserait un individu désintéressé du corps social duquel il fait partie.
Voilà ! Nous pouvions nous considérer habillés pour l’hiver, puisqu’il s’agissait d’une affirmation, et point d’une question.
Pourtant, le jeu consiste à donner la parole aux participants, qui ne se sont pas privés de la saisir, et quelqu’un a tenté d’expliquer « ça », du point de vue de la physique élémentaire, suivi d’autres, affirmant que ce serait le « Ca, Moi, Surmoi », que « le nourrisson a besoin d’être entouré », que « le Sujet, ça regarde d’autres sujets », que, à la différence du singe, l’homme n’est pas couvert de poils », « que l’Homme est un animal qui parle, sinon on ne peut pas se comprendre, même si l’on tient au mythe du bon sauvage », « qu’il a un encéphale, que n’ont pas d’autres animaux, lui permettant de se poser des questions », que « l’on est là, par hasard, et que le hasard n’est pas une liberté », « que ça dépend des parents et de l’amour qu’ils dispensent aux enfants ».
Ensuite, il a encore été dit « qu’il s’agissait de Résistance », et, dans la foulée « de Résilience », « de Sade et de sadisme », « Don Juan », « jouir sans entraves », « que 90 % des Hommes, sur Terre, ne sont pas libres », « vive la résignation tranquille », d’autres affirmant « qu’un ‘électron libre’, c’est un paradoxe », « que les électrons sont tous pareils, et ne font que tourner autour d’un noyau », « que l’Homme n’est pas libre, mais a une énergie vitale, capable de le libérer », « qu’un Homme ‘ça s’empêche, et que les mathématiques ça aide a le comprendre ». Quelqu’un a voulu systématiser le tout, résumant, qu’un Homme est : 1) un électron libre (famille, je vous haie) ; 2) Dieu est mort ; 3) « Deviens ce que tu es, de Nietzsche », et un autre, opinant que « dans la Liberté il y a beaucoup de risques à courir ; il faut sortir de la ‘Caverne de Platon’ ».
Et, pour finir, incitant l’Homme « à devenir ce qu’il est », c’est-à-dire, « LIBRE », Gilles clôt, de ses vers, la séance.
Un couple emménage dans nouvel appartement et, décidant de refaire la tapisserie de la chambre, demande au voisin, dont la pièce a les mêmes dimensions : « combien de rouleaux avez-vous acheté ? »
-Sept !
Le couple achète sept rouleaux mais, comme à la fin du travail, il leur restèrent trois, Monsieur le fit remarquer à son voisin.
-Ah, oui, dit-il. Il nous est arrivé la même chose !
Carlos