La semaine du 15 au 20 Décembre a été marquée par des événements politiques majeurs, dont le rapprochement des USA avec Cuba fut l’un des plus étonnants, alors que le massacre brutal de 141 personnes, dont 132 enfants et enseignants confondus, dans une école au Pakistan, sema la désolation dans tous les esprits éclairés ou dignes de respect. Des questions existentielles effleuraient donc les esprits, une raison, peut-être, pour que, le 21 Décembre 2014, au Café des Phares®, le Débat du jour, animé par André Stamberger, porta sur le thème : « Faut-il aimer pour vivre ? »
Vaste programme ! Alors que de toute évidence, il faut plutôt « VIVRE pour aimer », les dés étaient pipés, mais, enfin, on ne fait pas dans la dentelle. Nous avons eu deux minutes pour réfléchir, et c’est parti mon Kiki !
Dès lors, « qu’est-ce que l’AMOUR ? », pourrait-on commencer par se demander, d’autant plus que la réponse à cette question, peut s’étendre, par exemple à :
1) l’Amour de Soi. Chacun ne tenant qu’à vouloir son propre bien.
2) l’Amour Propre. L’égoïsme tendant à valoriser le ‘moi’, comme centre de Tout.
3) l’Amour de l’Autre, que l’on peut étendre à l’Amour :
A) Sensuel.
B) Philanthropique.
Il y avait là de quoi « faire flanelle » alors, comme habituellement, « chaque tête sa sentence » et, dans le désordre, on a fait feu de tout bois, appelant à l’actualité, toujours pratique. Après la citation de Jean Genet « c’est la haine qui m’a fait vivre et écrire », on a convenu que « le sujet était très large, le chemin de la ‘création’ allant de soi », d’autres parlant plutôt de «survivre », ou « l’envie de faire quelque chose avec quelqu’un », « ‘aimer’, ‘s’aimer’, ‘nous aimer’, sinon on n’avance pas, ‘aimer étant un ersatz de la société de consommation », « autant parler de la haine », « ou des ‘amours’ de D. Juan », « Bergson ayant affirmé qu’il y des millions d’amours », d’autres « qu’ils aiment le ‘fric’, qu’ils aiment le ‘capital’ », « faire la différence entre ‘protéger’ et ‘partager’ », « les ‘Camps de Concentration’ étant aussi évoqués », Freud ayant affirmé (?) « que l’on n’est jamais malade si l’on peut aimer et travailler », quelqu’un opinant que « l’on ne rentre pas vraiment dans le sujet, tant que l’on ne traite pas le rapport entre la mère et l’enfant », un autre que « l’on est au solstice d’hiver, les jours commençant à diminuer, et les nuits à s’allonger », un autre, encore, que « le sein maternel est un rapport Oedipien »
Est-ce, vraiment sérieux ???
Gilles a terminé le tout en récitant sa poésie, qui finissait par «… Amour ! Quand tu nous tiens ! »
- Dis, donc ! Il parait « qu’il faut aimer pour vivre ! »
- Que veux-tu que je te dise ? Je haie tout le monde, et je ne connais même pas la date de ma mort !
Carlos