Débat du 28 Juin 2015; « Les Choses ne sont-elles que ce qu’elles sont?, animé par Georges Sefinal.

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Posted on 29th juin 2015 by Carlos in Uncategorized

Rien ne va plus ! C’est peut-être la raison pour laquelle on a constaté tant d’événements tragiques, la semaine passée, notamment au Koweit et en Tunisie, où l’on a compté 38 morts, à Sousse,  causés par un attentat de Daesch, et même une décapitation en France, suivie d’une tentative d’attentat, tandis que la Grèce continue de s’enfoncer, de plus en plus, dans une situation économique désespérée et préoccupante pour l’avenir de l’Union Européenne. Mais, au Café des Phares®, on gardait, peut-être, son optimisme où, au contraire son conformisme, se demandant, au cours du Débat du 28-Juin 2015, animé par Georges Sefinal : « Les choses ne sont-elles que ce qu’elles sont ? »

On savait, depuis Angelus Silésius, que « la Rose est sans pourquoi… Elle fleurit parce qu’elle fleurit », quoique, sur les Etamines il y a du Pollen! Voilà que, par un caprice du sort, nous sommes venus à nous demander s’il serait de même pour les « CHOSES ». Seraient-elles ce qu’elles sont, tout simplement, ou pourraient elles être autre chose que ça ? Avoir un Destin, marqué sur les Pétales de la Main, bien qu’un Accident soit à la portée des heures ! Rien, ni Personne, n’est épargné ! « To be or not to be »! “Etre ou ne pas être”, c’est là, donc, notre vraie question! Allons-y donc !!! Faisons face !

Que sont-elles, ces Choses ? Un ETANT! Et, pour Kant, qui n’était pas manchot, Métaphysiquement, la « Chose, en soi » subsisterait indépendamment du sujet qui se la représente et, ne pouvant être objet d’aucune expérience, elle n’est point objet de connaissance. Plouf !

Physiquement, peut-être, ou du moins, Historiquement, et il s’agirait alors du « Masque » derrière lequel, dans le théâtre grec, « Personne » dissimulait l’acteur !

Moralement, par ailleurs, les Choses s’opposent à la Personne, le sujet de fait, caractérisé par ses particularités culturelles ou naturelles (religion, couleur, sexe, etc.), les individus étant tous différents, bien qu’égaux en tant que SUJETS, en Matière de Droit. Choses seraient bien, donc, des objets de la connaissance. Il semble que l’on était sur la bonne voie !

C’est ainsi, que l’on a entendu dire,  « qu’il fallait réfléchir », « puisqu’elles représentent la Totalité », même s’il fallait « éviter la ‘Totologie’ », on a « évoqué Alceste », « le fait d’être ‘triste’ éventuellement », ainsi que les « réflexions de Sartre et de  Pascal », considéré « l’Art, comme celui de John Lennon et des ‘Beatles’ », « se garder de la tautologie », « les objets, ayant une âme, change plus ou moins », « en matière de censure, le Censeur coupe, plus ou moins » ; considérant l’Espace et le Temps, si je suis médecin j’agis selon l’endroit où je me trouve ; si je vais sur la Lune, je regarde avec un Télescope où je vais me poser. Les choses ne sont pas des Personnes ; elles ne sont qu’elles-mêmes… Le soldat, à la guerre a peur de mourir ; Prométhée a volé le Feu ; Paris n’est pas à Marseille ; le Réel serai d’épouser le sens du Mouvement, les Choses étant ce que l’on peut en faire…

Gilles a finit par « rebattre » tout ça, dans son Mixeur poétique, terminant par : « …Vivons la Vie et restons Becket ! »

Dans l’Asile de Fous, un patient promène une laisse ayant, au bout, une brosse à dents. Un gardien lui dit :

- Ah ! Vous promenez votre chien ! Il est beau !

Le fou le regarde, et dit :

-Enfin ! Ce n’est pas un chien ! C’est une brosse à dents !

Une fois, le gardien parti, il dit à la brosse :

- On l’a bien eu, hein, Rex !

Carlos

3 Comments
  1. Gilles ROCA says:

    Les choses ne sont’- elles que ce qu’elles sont ?, Georges Sefinal, Aux Phares,

    « [ La Vie, c’est jouer’ À exister ] », dit Beckett,
    c’est « jouer’ À être … pour exister’ un peu »,
    « [ La politique, c’est jouer’ Aux’ hommes ] », Napoléon Bonaparte,
    jouer’ À être … ce que nous sommes’ … en – quête’,
    Avec’… en mains … Des – cartes’…
    À jouer’… Aux choses, À … se … jouer des choses,
    Le principe d’identité, L’impossibilité de coïncider’ Avec’ soi-même … soit, on ne Le peut …
    qui nous sommes, Adéquation Avec’ soi-même,
    Les choses … sont’- elles … pour nous-mêmes’… ose ! … ce que L’on’ en fait … ose !,
    chose … causa … toute réalité, tout ce qui A une … propre’ existence,
    toute’ objective … réalité, de L’esprit, humain, en toute’ indépendance’,
    - êtres … devenus … choses … rien … « Le Petit Chose » …
    qui dit ça ? c’est’ Alphonse Daudet … Adéquation sujet – Objet … Res’… chose’,
    en soi, de cause’… À effet, progression, tension … projet – trajet … d’Accès,
    de, transformés’, essais’…
    - êtres’… opposés’… Aux choses … par La conception, et La perception, et La représentation, contingence … nécessité … L’insoumission, La singularité … de L’être … choix, option …
    sous’- entendus … dans La pensée, réifiée … chosifiée, choséité, niée … Altérité …
    « Le savoir de La science’… A détruit Les choses’… en tant même … que choses »,
    derrière … Les symboles … posés par Les choses, peut’- on changer La réalité …
    des choses … déborder Les choses … de La Vie, Les choses, par Les mots … de La chose, masquée, ou déVoilée, et, révélée, La chose, d’Abord … nommer Les choses,
    et puis … dire … Les choses, et traduire … Les choses, interpréter Les choses,
    Avant de pouvoir prétendre … transformer Les choses,
    « objets’ inanimés » …
    Lamartine … d’Abord, Les’ Animer …
    « Les mots qui Vont surgir … savent … de nous des choses,
    que nous’ ignorons d’eux » … René Char … que nous’ ignorons d’elles,
    À partir des choses’…
    Ainsi … nous’ irons – d’elles,
    Les choses … ne sont’- elles … que ce qu’elles … sont’… ou Autre … chose’,
    où, travers des mots’, elles … Vont, dans L’envolée des mots … La chose’…
    est – clause’… est’- elle … close … chose … glose … des choses …
    Le mot,
    Là, Le dernier mot,
    serviteur … Avocat,
    Gilles Roca,

    Cas-fée- File’- eau …des ( nés – nus – ) Phares, 28’- 06’- 2015, ces – jours … de Messidor,
    chose … philosophie … phare … mais non, mais non … mais – si – d’or !,
    changement d’ère,
    G R

    29th juin 2015 at 14 h 48 min

  2. GERARD says:

    Je reconnais dans ce sujet une des sentences favorites de Georges :  » c’est comme çà ! » Cela ressemble fort à une vision pragmatiste et au fameux « réel », cache- sexe préférée des néo libéraux quand il s’agit de parler des moteurs de l’histoire ramenés aux exigences du marché.
    Bien sûr le  » les choses sont ce qu’elles sont  » d’Aristote renvoyait à sa théorie de la causalité dans laquelle la cause finale – la finalité – est capitale à la compréhension
    Plus tard, au moyen âge, cette cause finale (la raison d’être de la chose) deviendra « causa efficiens » ce qui revenait à dire que les choses sont parce que leur existence leur est apportée de l’extérieur Dieu devenant alors la cause efficiente, l’ultime où se rejoint la source et la fin
    L’introduction du  » ne » (sont- elles pas) dans le sujet ouvre la porte à des un questionnement plus profond. Ou à un regret, c’est selon.
    Et si les choses étaient ce qu’e l’on voit d’elles autrement dit, la grille d’évaluation, les catégories de la perception, du jugement des sensations?
    Protagoras avec son « l’homme est mesure de toute chose » a un peu répondu.
    Si les choses ne sont que ce par quoi elles nous servent, alors le monde se réduit à nos desseins. Autant dire que la sortie de l’utilitarisme n’est pas pour demain et que le bonheur est voué à bien des tristesses
    Peut- on alors dire encore que nous sommes le  » sel de la terre » ,que nous y trouvons le goût de vivre et le sens des choses si la pensée matérialiste nous écrase de ses pesanteurs ?
    Sortons pour un temps qui durera au moins demain, du souci de soi et de la mise des choses à l’écart de nous pour nous tourner vers le « souci du monde ».
    Celui des choses et des gens, celui qu’Hegel nommait le  » tout social », l’ESPRIT en marche dans l’histoire.
    Et ce avant le présent ne nous trahisse et que le dernier homme ne meure .

    29th juin 2015 at 10 h 26 min

  3. pierre--yves says:

    Les choses ne sont elles que ce qu elles sont ?
    Des choses, des gens, des faits, des gestes, des chansons de gestes…What else ?

    Les choses de la vie.
    Le vieil homme regarde la montagne « j’ai le vertige rien qu à la voir’,
    l’enfant regarde la montagne « j’ai le vertige rien qu’à la voir »,
    l’adulte gravit la montagne par le flanc, il emprunte une sente escarpée,
    l’adulte porte le vieil homme sur les épaules et tient l’enfant par la main,
    l’adulte regarde la montagne « j’ai le vertige rien qu’à la voir »,
    Question, ont-ils vu la même montagne ?
    Réponse, les trois hommes sont supposés être respectivement Anchise le père; Ascagne le fils, Enée le Troyen. Le premier a eu soudain la vision de la future Rome, réincarnation de Troie en flammes derrière eux trois. Le second a vu la parcelle de terrain offerte ses yeux d’enfant fatigué de sa marche, or la montagne n’était qu’un colline sur leur route de derniers survivants. Le dernier, emmenant même dans son bras libre la statuette d’Athéna selon certaine source du mythe, venait de jeter un regard vers cette statuette, et se prenait pour un dernier Géant porteur de cette montagne à venir qu’était la future dynastie des César; dont la déesse en statue était imprégnée.

    Ce que je vais affirmer en cinq points n’engage que moi -quoique!-,
    - c’est parce que les choses ne sont que ce qu’elles sont que forçant leur mystère je n’en vois pas la fin,
    - c’est parce que les choses ne sont pas ce qu’elles sont que j affûte infiniment ma –perception,
    - consacrant mon existence à percevoir les choses, je conclus que « à la fois » les choses sont ce qu’elles ne sont pas et sont ce qu’elles sont,
    - c’est parce que j’ignore ce que sont les choses que je m’acharne à transcender leurs formes et à m’imprégner de leur logique,
    - c »est parce que les choses sont comme les gens, malléables et corvéables à merci, qu’étant je demeure, sur le chemin des choses.

    Cassandre ah Cassandre, la guerre de Troie n’aura-t-elle été que la guerre de Troie ?
    A-t-elle déjà eu lieu, quand va-t-elle éclater ?
    Le Caucase, Troie, la Turquie, la Russie.
    Autant d’écrans entre Europe et Asie, l’une dans le Temps l’autre non. Quoique.
    Zeus nous protège-t-il ? Si oui, de quoi ?
    L’erreur s »affiche et récidive, est-ce que ça change « les choses » ?
    Avant de s’appeler Troie, Troie s’appelait Ilion.
    Avant de s »appeler Ilion, Troie s’appelait Atè.
    Or Atè, en grec, c’est l’Erreur..

    rei.vitae.filosATgmail.com

    29th juin 2015 at 12 h 08 min

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