Débat du 12 Novembre 2017: « La pensée est-elle soluble dans le cerveau ? », animé par Daniel-Philippe de Sudres.

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Posted on 13th novembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine du lundi 6, au dimanche 12 novembre 2017, la Terre tournait toujours, et les occupants de la planète s’exprimaient avec la violence qui caractérise l’humain. C’est ainsi, qu’une acerbe fusillade eut lieu au Texas, Etats-Unis, (pas du fait de DAESCH), mais qui a, pourtant, causé 26 morts. Côté positif, le Prix Goncourt fut attribué à Eric Vuillard, dont l’œuvre, décrit la montée du Nazisme, et fut publiée chez Actes Sud. Face négative, Nicolas Hulot annonce un préoccupant retard, pour ce qui concerne la suppression du nucléaire, en France (pas avant 2030, dans la meilleure des hypothèses). A part ça, chez nos voisins Catalans, on assiste à une forte mobilisation populaire, demandant la libération de leurs 10 dirigeants, incarcérés en raison de leurs revendications indépendantistes.

Ainsi va le Monde… puis, arrivé le dimanche, 12 Novembre, donc, les amoureux de Sophie, se sont dirigés vers le Café des Phares@, afin d’éplucher l’étrange question qui leur était soumise par Gunter Gohran, c’est-à-dire, « La pensé est-elle soluble dans le cerveau ? », que Daniel-Philippe de Sudres, choisit, parmi une dizaine d’autres, pour la dissoudre, au cours de l’heure qui allait s’en suivre.

Le Cerveau étant considéré comme centre de commandement des fonctions tant du corps que de l’esprit, et Penser , dérivé étymologiquement du latin, ‘pensare’, qui signifie « PESER », une évaluation établie, en fait, par le Corps entier, (du bout des cheveux, à la fin des ongles des pieds), en rapport avec le monde environnant, il nous restait à savoir si l’un était soluble dans l’autre. Le mot diffère donc de « sensation », liée aux conditions extérieures et à la passivité du corps, s’éloignant, par conséquence, du vocable dérivé du latin ‘solubilis’ (délivrance). Puis, en termes formalistes, Kierkegaard le place hors de la temporalité et de la finitude, donc de la portée du philosophe !!!

Que faire ? En arrêter là ? Nous ne sommes pas venus pour ça !!! Alors, en avant !!!

Se référant à des prestigieux auteurs, comme Bergson, les uns ont dit que « le Préambule de la Révolution française donne la ‘Parole au Peuple’ », d’autres que Platon « préférait subir une injustice, plutôt que perdre la Liberté de parler »… d’autres encore ont prétendu que « le cerveau incorpore l’Autonomie, la ‘Liberté de parler’ »… ou se sont orientés vers Spinoza, qui « se sentait être un animal, dans la peau duquel il se réveillait chaque matin ! » Il y en avait qui affirmaient que « leurs émotions sont relatives », ou que « la Vie est un rêve absurde »… et que « trop penser, trop se poser de questions… krrrr !!! », voire, « je suis une machine… et, dès lors, ai-je un quelconque intérêt à avoir des meilleurs pensées qu’une machine ? » Se recommandant de Badiou, quelqu’un a ajouté, encore, que « mémoire et volonté sont les mamelles du collectif » puis, le ‘philosophe indépendant’ affirma, catégoriquement, que « la conscience n’a pas de ‘parti pris’ relationnel, mais est quelque chose de palpable », alors que, pour Woody Allen, « l’Expérience est une notion bizarre », et pour la Femme au Foyer « ça fait partie du quotidien… » Au fait, « science et philosophie, c’est s’interroger sur deux matières complètement différentes… Tyrannie et Barbarie sont des propositions semblables dans leur religiosité !!! Quand je pense !!! D’où parle-Je ? Comment connaître mon ressenti ? » Et il fut ajouté : « Chaque hémisphère du cerveau est partagé en quatre zones, ou lobes qui gèrent des différentes fonctions du ‘milieu’ où l’on vit, et envoie des  messages »… Comment se fait le lien entre tous ces lieux d’information ? Mystère et Boule de Gomme !!!!

Pour finir, Gilles mit un terme à la séance, au moyen de ses rimes et, après quelques balbutiements de pure forme, encore, la séance fut levée, tout le monde se trouvant dehors, dans la plénitude d’un soleil généreux !!!

:-) L’avantage d’être intelligent, c’est que l’on peut, toujours, faire l’imbécile… alors que l’inverse est impossible !!!

Carlos