Débat du 19 Novembre 2017:  » La force d’une croyance, ne prouve-t-elle que sa force? », animé par Daniel Ramirez.

2 comments

Posted on 21st novembre 2017 by Carlos in Uncategorized

Au cours de la semaine, découlant du 13 au 19 Novembre 2017, bien des souvenirs meurtrissaient la conscience des citoyens du monde, notamment ceux des attentats du 13 Novembre 2015 à Paris, tandis qu’à présent, un violent Séisme eu lieu à la frontière Irak-Iran, causant 450 morts. Par ailleurs, un cri d’alarme fut lancé par 15.000 scientifiques du monde entier, soucieux de la protection de la Planète, en danger. Arrivé le dimanche, comme habituellement, et en toute sérénité, le 19, donc, eut lieu au Café des Phares@, le traditionnel Débat philosophique, que, parmi une dizaine d’autres propositions de sujet de discussion, malgré la redondance, Daniel Ramirez a choisi d’animer : « La force d’une croyance, ne prouve-t-elle que sa force ? », issu d’une affirmation Nietzschéenne.

Force, (du bas latin, ‘fortia’),= Courageux, énergique, vigueur physique.

Croyance, (du latin, ‘credere’)= Fait de croire, tenir pour vrai, et admettre comme réel, voire, certain. Prouver, (latin, ‘probare’, approuver).

Alors ? La Croyance pourrait-elle prouver autre chose, au-delà de sa force ? Ne s’agirait-il pas de Persévérance ? Qu’a-t-elle à prouver, sinon une certaine ‘constance’ ?

Embringués dans la brèche, les participants ont avancé, les uns, l’opinion que « l’on ne dit pas ‘Je crois’en…’, mais ‘je crois que…’ », d’autres que « L’on s’en lasse »,  ou que « l’on s’enlise », d’autres encore que « Nécessité fait Loi », voire « que les croyances s’opposent au néant », « qu’il y  a aussi ‘le  savoir’ », « le Discours de la Méthode », ou « le sentiment de ‘Néant’, d’où l’œuvre de Sartre, ‘Le Néant’, discours de croyant ». Puis, quelqu’un a ajouté que « Prouver sa ‘force’, équivaut à ‘diminuer son égal », et quelqu’un d’autre avertit que l’« On ne parle que de ‘Force‘, alors qu’il s’agit de chercher », ou « La Démocratie n’est pas croyante », voire l’attitude de « Molière, mettant en scène Don Juan et son servant Sganarelle, à l’Opéra », ainsi que « la Philo met tout en doute, donc on ne peut pas avancer », « que l’Homme de science n’est pas un illusionniste  et, pour qu’il y ait ‘dévoilement’, c’est que quelque chose nous dépasse », Sartre revenant sur scène, en raison de son « Être est plein… », et point « l’Être d’un côté, et le Néant de l’autre… ». « ‘Je suis un autre’…pas, ‘quelqu’un d’autre », ou évoquant Nietzsche, ainsi que le Pari de Pascal « la meilleure façon d’avancer est de suivre une ‘Idée fixe’ », tel que le préconisait Prévert. La différence fut établie entre ‘la Doxa et Epistémologie,  puis

Pour finir, Gilles a eu raison de ‘Tout ça’, au moyen de ses rimes : « Croyance/ Confiance/ Puissance de la force/ Incroyable Besoin de croire/ Faiblesse de l’esprit… ».

Et bien !!!

- Pour qu’un enfant soit sage, on lui donne un ballon !

- Et s’il n’est pas sage ?

- On le crève !

- Le ballon ?

- Aussi, si tu veux !!!

Carlos