On savait, déjà, qu’il y a des ‘Hommes invisibles’, d’autres qui ‘murmurent à l’oreille des chevaux’, d’autres, encore, qui nous ‘arrivent de Rio’… Alors, pourquoi pas, ‘l’Homme qui s’absente de lui-même’ ? Eh bien !!!! Au cours de la semaine allant du lundi 29 janvier au samedi 3 février, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts de Paris…Puis, à son terme, sur le plan sportif, on a assisté à l’amère victoire de l’Irlande, sur les rugbymen français, et les plongeurs de l’extrême dans l’eau glacée de l’Arctique, s’enfoncer… Il nous fallait, donc, quelque chose de glorieux, afin de nous remettre d’aplomb !!! La citation prétendue de Paul Valéry, « l’Homme est-il une divine absence à lui-même ? », prit, alors, son plein sens, servant de sujet de discussion à la spéculation philosophique des visiteurs du Café des Phares@, le dimanche 4 février, au cours d’un Débat que Claudine Enjalbert a bien voulu animer.
Quoique, à bien y voir, l’Homme peut-il prendre congé de Soi ? Peut-il se séparer de sa nature, s’aliéner sa réalité…, épousant les libertés de l’écrivain, les allitérations poétiques, si divine soit l’opération de transformation ou embellissement?
Le fait est que, retirant la langue de leurs poches, les énamourés de Sophie, l’ont tournée dans tous les sens, de façon à embrasser la problématique et à rendre présente son intime essence !
C’est ainsi que l’on a entendu que, ‘selon Bourdieu, l’Homme accède à l’état amoureux, donc, pas absence’…, que, ‘d’après Paul Valéry, ce serait un cimetière marin, ‘une divine surprise’, pour Brassens, ‘chemin de la transcendance’, Gide, ‘Divin’ ou ‘Diva’ ! pour Socrate, plus intéressant, encore : ‘Connais-toi, Toi-même’ !!!…, ‘l’absence à l’Autre’, aussi, ainsi que ‘Donnez à dieu ce qui est à dieu’… ou ‘la Transcendance’, voire, ‘l’Angoisse est essentielle’, ou ‘l’Omnipotence est Présence totale…’, voire, ‘du religieux!’, ‘l’Homme est absent à lui-même’, paraphrasant Rimbaud !
Quelqu’un fit noter qu’ ‘Absence est Néant, et là, il n’y a pas de limite’…, un autre, que ‘l’Angoisse est essentielle’, que ‘ l’étonnement est une affaire de tous les jours !’, un autre encore, qu’il faut lire ‘l’Ethique’, de Spinoza, une autre conseille ‘de se pencher sur Badiou !!!’, ou opine que ‘l’Absence’ est, toujours, un étonnement », voire, encore, dans la veine de Ferré, ‘une façon d’aller ailleurs’, l’Homme se projetant toujours dans l’Espoir »…
Woody Allen fut aussi de la partie, au travers de son film ‘Oublions dieu, et ne perdons pas l’occasion de nous taire’.
Arrivée l’heure fatidique qui doit mettre un terme à la cogitation collective, Gilles fit son approche poétique de la perfection liée à la capacité de formuler des jugements, et tout le monde se régala, ensuite, de la générosité de l’Astre Roi !!!
J – Tu sais comment empêcher le chat de monter sur la table ?
- ???
- Tu lui donnes à manger dessous !!!!
Carlos
Zub says:
Un jour que j’entrais en agonie, par les pieds, forcément par les pieds, je me suis vu devenir le monde qui m’entourait…un peu comme ces images de bouddha sculptées en creux : pour devenir « divin » à votre tour et peut-être même avant moi, il vous faudra mourir d’abord !!!
5th février 2018 at 20 h 02 min
Zub says:
…de mort lente, si possible !…
5th février 2018 at 20 h 03 min
Zub says:
Agoniser entouré d’amis, c’est toujours triste : on est triste pour ses amis…ou alors ce ne sont pas des amis…mais agoniser entouré d’inconnus peut être très-très drôle, exemple : un jour que j’étais au bureau, à l’agonie encore un coup, on a fait venir un beau pompier qui n’avait pour viatique qu’appeler les moribonds monsieur-monsieur quarante ou cinquante fois d’affilée ; à chaque « monsieur » répondait « oui » un voisin de bureau, manifestement amoureux des uniformes ou des hommes en uniformes, connu pour être exécrable avec tout ce qu’il croyait lui être inférieur et ce, avec une petite voix transie totalement inconnue de tous : c’était à mourir de rire…sauf que rire n’était pas bien ce qu’on attendait des agonisants…et je me voyais mal d’avoir à expliquer les choses le lendemain ou le surlendemain, à embauche.
Depuis, j’ai malheureusement vécu et sais que j’ai échappé à bien pis : l’éthérité n’était pas très aimée !!!
5th février 2018 at 18 h 49 min
Zub says:
L’homme qui souffre n’était pas moins homme que l’homme qui bée de bonheur : oui, on se demandait bien d’où pouvaient provenir toutes ces idées de béatitude ou de transfiguration : on ne rencontrait pas tous les jours un dieu épanoui, pas même un zélateur débordant de bonheur : ce devait être des bribes de vies intra-utérines qui cherchaient la porte de sortie…mais ce n’est pas parce que les lobes cérébraux-supérieurs pouvaient se mettre en veilleuse, que tout le reste ne tournait pas à plein !?! Oui, les lobes cérébraux-supérieurs ne retraitaient que le danger : le bonheur n’était pas leur rayon…mais l’homme qui souffre n’est pas moins homme que l’homme qui bée.
5th février 2018 at 19 h 18 min
Gilles says:
L’homme’ est’- il une divine’ Absence’ À Lui-même ? - Claudine’ Enjalbert, Aux Phares,
quand, bien, L’Absence’ Attriste’ et Attise L’Amour,
et Le réveille’, en fin, et L’éveille’, À son tour,
divine’ surprise’, Absence’, À Lui-même – présence,
« L’Absence ni Le temps ne sont rien quand’ on’ Aime », Musset, « L’Absence’…
est’ À L’Amour ce qu’est’ Au feu Le Vent » ;
il éteint Le petit, il Allume Le grand », Bussy – Rabutin, présent’- Absent,
L’esprit divin, intérieur, illusoire, Visionnaire – dit Vain … divine – promesse – L’Absence – prophétesse, L’Angoisse’ existentielle – L’Absence’…
essentielle’, et, divine’… À soi-même,
si L’on’ Aime, quand’ on’ Aime …
La conscience – de notre’ essence divine … spirituelle – transcendante – divine,
divine’ Absence, humaine’, À soi-même – présence’, À – vide – plénitude – divine’,
À soi-même … qui nous pense’, e, humaine’, et, qui nous panse’, a, humains …
et Dieu est partout, surtout Là où il n’est pas … présent’- Absent’, À L’homme’, en chemin, pas’ À pas’, Appâts’ ou pas’ Appâts’?, un pote’- en – ciel … divin,
étonnement divin … étonnamment divin …
Bonne, Heureuse Nouvelle, des racines’ Aux’ Ailes, Aux radicales’ Ailes,
de notre création … « fidèle – rebelle » – « belle’ et rebelle » …
« suscitée, et, res’- suscitée … de notre’ insurrection,
divine’, À notre – humaine – résurrection »,
Jean Cardonnel,
J C, dans L’Absence’ est La présence, La présence réelle,
de notre – divine’ Absence’, À nous-mêmes, humains,
À notre – humaine’ présence’, Au divin, nous, humains …
intime’, universelle, Absence’, intime’, universelle, présence,
« ceux qui croyaient’ Au ciel, ceux qui n’y croyaient pas’»,
Aragon, et nous, Les’ humains, hors de nos gonds, notre’ essentiel … ou pas !
Maintenant’ et ici,
c’est’ ici Le chemin, de clarté, de Lumière, du réel, Vérité,
divin, humain, chemin, divine, humaine Vérité,
c’est La philosophie, de notre, humain, défi, mais non, mais non … mais si ! ____ Serviteur, Avocat …
Gilles Roca,
Cas-fée – File’- eau … des ( nés – nus – ) Phares, 4’ février 2018’, en Pluviôse’,
et en L’Absence – qui file’- haut,
Au-dessus de nos têtes, et Au fond de nos cœurs, Absence – phare’, ose’… ____ Le changement d’ère !,
« du peuple – L’ère », J-L M & G R
5th février 2018 at 19 h 16 min
claude Pol says:
Le silence éternel des espaces infinis m’effraie a dit Pascal. y aurait-il de même un vide infini en nous, comme une absence que nous pourrions constater; et en quoi serait-elle divine?
C’est que l’homme concret a bien de la peine à savoir qui il est lorsqu’il s’interroge en face de sa conscience. Il existe certainement en tant que corps mais quelle appui pour affirmer son être?
Lorsqu’il se penche sur lui-même, aucune des choses qu’il trouve ne peut le définir exactement; s’ il perd une partie importante de son corps il peut toujours prétendre à être lui-même. Pas plus il ne se confond à son nom ou à sa situation sociale. Et face à sa conscience il se retrouve face à lui-même comme être en dehors de tout élément palpable et caractérisable. Tandis que le monde lui renvoie l’infini collection de la nature de laquelle il ne peut tirer aucune loi sûre comme les autres lui renvoient une infinité de propositions politique ou religieuse.
Ainsi la démarche active pour se regarder, se comprendre et se définir l’amène à une vacuité véritable absence.
En quoi serait-elle divine? Comme on vient de le voir certainement pas parce qu’elle contiendrait un Dieu ou quelqu’être très substanciel pu quelque proposition indéniable.
C’est que cette présence vide qui est l’intuition de son être est en même tant tout pour lui face à un monde composé de phénomènes et de choses liées mais sans sens satisfaisant.
Le divin est là dans l’écart abyssal de cette conscience diaphane qui ne se ramène à rien de palpable ou d’énonçable et qui finalement lui parait être le point premier de toute chose.
Ce n’est pas exactement Dieu mais une « sorte d’âme » étonnante et mystérieuse à laquelle il aboutit.
5th février 2018 at 1 h 45 min
Zub says:
En réponse à Claude POL, le vide n’aurait-il point nombre de caractéristiques du divin…inaltérable, immuable, auto-suffisant…et néanmoins absoluement indispensable à toute vie…pas d’animalicule sans vide tout autour de lui : même l’oxygène, à trop haute dose, tue !…?
5th février 2018 at 14 h 18 min