Traversant la quiétude de la Nuit, les Jours s’introduisent les uns dans les autres, nous apportant l’Aurore, Midi, après-Midi, et finissent par retourner à la Maison des Rêves. Entre temps, les Hommes se dédient aux activités les plus diverses, créées par la Nécessité quotidienne. C’est ainsi qu’ont vu le jour, des ‘start-up’ de tout poil, aussi bien dans le monde qu’au niveau national, les ‘Ressources Humaines’ s’exposant Porte de Versailles. Le ‘Courage’, qualité morale, se trouva chez un Policier, français, qui, donna sa Vie, afin de sauver, celle d’un individu pris en ‘Otage’ par des activistes se réclamant de Dahesh !!!
Le cœur lourd, donc, le peuple amant de Sophie, se trouva le dimanche, 25 au Café des Phares @, afin d’analyser l’affirmation qui lui était adressée, comme leçon à retenir, c’est-à-dire : « Être, c’est dépendre !!! », la ‘co-animation’ restant à la charge de Pierre-Yves Delpon et Pascal de Oliveira.
‘Etre’, on sait ce que c’est !!! Du latin « essere », cela signifie le fait d’exister !!! ‘Dépendre’, de son côté, dérive, également du latin, ayant comme sens, le fait de se trouver sous l’emprise de quelqu’un, ou de quelque chose, va savoir de quoi !
Le fait est que le petit Homme naît inachevé, et « être » ce n’est pas, seulement être humain. Je dirais, plutôt, ‘dépendre’, c’est exister ! L’Homme a à être ! Or, sans la dépendance on ne saurait point exister, étant donné que nous sommes inachevés ! Inachevés, du simple fait que nous avons des projets, et sommes le tissu, résultant de différentes influences. Effectivement, la vraie citation est : « Exister, c’est dépendre », et elle serait de Sartre, d’après un commentaire de l’auteur du sujet. Dès lors, nous ne pourrions donc exister, sans les interactions nécessaires au fait.
Désireux de Parole, les participants s’en sont donnés à cœur joie, les uns suggérant que ‘l’‘Autre ce n’est pas moi’,… d’autres que l’on plonge dans un abîme, … qu’il y a là quelque chose qui se veut indépendant, le ‘Temps’ (Newton), ‘lien, intérieur/extérieur’, ‘hétéronomie/autonomie’, ‘l’être est immuable’, … ou encore, qu’il ‘s’agit du verbe dépendre et, à partir de là, tout change’, voire, ‘il y a là un ton moralisateur’, une atmosphère qui doit être justifiée par quelque chose’. Il fut dit, également, que, ‘dans une société d’Interdépendance, Maître/Esclave, il y a interaction’, qu’‘il faut revenir au ré enchantement du Monde’, que ‘si je ne suis pas pour l’autre, c’est que je ne me suis point reconnu !!!’, ‘que la question n’est pas posée sur le plan juridique, car on n’en a pas les connaissances juridiques’, que ‘la devise est ‘Liberté, Fraternité, Egalité’, ‘quel prix y a-t-il à payer, si je perds ou si je gagne’, cette ‘dépendance’, est-ce bien du réel ? … etc., etc. …
L’heure d’en finir étant arrivée, Gilles transforma en vers, le Verbe dispensé et, après quelques secousses de pure forme, tout le monde se trouva dehors, remâchant, encore, une poignée d’idées, trop crues, ou indéfinies !!!
J « Si jamais, dit un homme à sa femme, regardant une émission médicale TV, un jour tu me vois comme ça, dépendant de machines, je t’en prie, coupe tout !!! Aussitôt, son épouse se lève, arrête la télé, débranche l’ordinateur, et jette toutes les cassettes !!!
Carlos
N/B Dans le cadre des ‘Ciné-Philo’, à l’Entrepôt fut projeté le film ‘L’Apparition’, de Xavier Giannoli, suivi, également, d’un enrichissant débat, sur la Réalité, la foi et la Psychologie Peut-être que chacun a sa ‘Vérité’, ou qu’il y a des Vérités qui surgissent, voire, s’enfoncent… d’où la confusion de la situation.