Débat du 13 Mai 2018 : « Mon corps sait-il des choses que j’ignore ? », animé par EricZernic.

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Posted on 14th mai 2018 by Carlos in Uncategorized

Le Temps consiste dans un milieu indéfini et homogène dans lequel se déroulent les successifs événements socio-politiques. C’est ainsi que, le Festival de Cannes battant son plein jusqu’au 19 mai, au cours de la semaine s’écoulant du lundi 7 au samedi 12 mai 2018, on constate que, du point de vue international, Vladimir Poutine se paie un quatrième mandat pour diriger la Russie, tandis que Donald Trump inquiète le monde entier, se retirant de l’accord sur le nucléaire iranien, et qu’une grosse éruption volcanique menace l’ilee Hawai… Côté agréable, les français profitent de l’opportunité d’un ‘grand pont’, grâce aux jours fériés, allant du lundi 8 au jeudi 10 mai, lamentant, néanmoins, que le petit club de Foot, les Herbiers (de Vendée), n’ait pas fait plier l’ogre (PSG), en finale de la Coupe de France, sans, néanmoins, démériter… Les gens, profitent de l’aménité du temps pour vider leurs greniers, organisant des soldes et offres spéciales, afin de se débarrasser de ce qu’ils y ont amassé, au cours du temps.

Arrivé le dimanche 13 mai, le peuple philosophe s’est trouvé au Café des Phares@, afin de dépiauter la question qui, à propos, ou pas, lui était posée : « Mon corps sait-il des choses que j’ignore ? », au cours d’un débat, animé par Eric Zernick

Qu’est-ce qu’une « chose » ? Du latin ‘causa’, aussi bien que de ‘res’, le terme provient du langage juridique, et a fini par se substituer à celui-ci. Le « corps », on le sait ; dérivé de ‘corpus’, par opposition à l’âme, il défini, en fait, tout objet matériel.

Il ne nous reste qu’à nous interroger sur le verbe « ignorer » ! Eh bien ! Egalement du latin ‘ignorare’, le mot a le sens de ‘ne pas connaître’, voire, de ne pas tenir un ‘fait’, en compte.

Qu’en a perçu le public présent ?

Quelqu’un jugea, de prime abord, que ‘l’on est toujours le dernier à savoir !’ D’autres prétendaient que cela équivalait au ‘souci de savoir comment déplacer la commode’ (sic), ou que ‘le corps nous rappelle que l’on a un sexe’ (?). Il fut évoqué le fait que ‘nous correspondons à une somme de sensations’, ‘ ‘savoir’ et ‘choses’, cela n’allant point ensemble…’, ou encore, ‘cela fait partie de moi, dès que j’ai mal à la tête’ (?),  voire, rappelant Marc Sautet, lorsqu’il disait : ‘j’ai mal au Rwanda’, évoquant la guerre féroce qui y avait lieu !

L’animateur a désiré que ‘l’on élargisse un peu plus’ et, dès lors, les vannes s’ouvrirent sur « Socrate et Diogène, voire Jean Bobillard, la ‘métaphysique du corps’, ‘la chirurgie esthétique’, ‘la statuaire’, ‘la Résistance, par rapport au corps’. Il fut ajouté que ‘le corps sait, mais notre connaissance est limitée’, voire, que ‘l’on va mourir, un jour, et ceux qui restent sont des immortels, car il n’y a que la pensée qui existe’, … ou, encore, ‘il faut s’adonner à la méditation’, plus…‘ c’est la prise de conscience du poids de mon corps, par l’exercice et la méditation, car le vieillissement nous le rappelle’. Quelqu’un dit ‘penser aux joueurs de football, dont le corps exécute, instinctivement les gestes à faire, dans une sorte d’unicité’ !!!

A ce moment, on a entendu le bruit de l’employé qui hachait le persil dans la cuisine, alors que, dans la salle, on évoquait ‘le nom d’un joueur de foot, brésilien J, suivi de ‘celle du ‘cancer du colon’, comme étant le dernier mot, bien que ce soit l’esprit qui domine le corps !’ Bref ! ‘On prend conscience de l’Amnésie, de l’Ivresse, et tous les Avatars qui vont nous arriver, alors que, de la Mort, on en a aucune perception !!!’

C’était une bonne occasion pour en rester là L !!! Eh ban,… NON !!! Il fut évoqué, encore, la Morphologie, James Joyce, …et les Communards, et les Bouddhistes, et leurs respect du corps, jusqu’à ce que, le Temps ayant raison de Tout, une fin fut mise à la partie, après que Gilles ait tout résumé, en des pertinentes rimes.

J Le chemin de la Vie, c’est de passer de l’ignorance à la connaissance, de l’obscurité à la lumière, de l’inaccompli à l’accompli, de l’inconscience, à la conscience, de la peur à l’amour ! (Frédéric Lenoir)

Carlos