Le Temps consiste dans un milieu indéfini et homogène dans lequel se déroulent les successifs événements socio-politiques. C’est ainsi que, le Festival de Cannes battant son plein jusqu’au 19 mai, au cours de la semaine s’écoulant du lundi 7 au samedi 12 mai 2018, on constate que, du point de vue international, Vladimir Poutine se paie un quatrième mandat pour diriger la Russie, tandis que Donald Trump inquiète le monde entier, se retirant de l’accord sur le nucléaire iranien, et qu’une grosse éruption volcanique menace l’ilee Hawai… Côté agréable, les français profitent de l’opportunité d’un ‘grand pont’, grâce aux jours fériés, allant du lundi 8 au jeudi 10 mai, lamentant, néanmoins, que le petit club de Foot, les Herbiers (de Vendée), n’ait pas fait plier l’ogre (PSG), en finale de la Coupe de France, sans, néanmoins, démériter… Les gens, profitent de l’aménité du temps pour vider leurs greniers, organisant des soldes et offres spéciales, afin de se débarrasser de ce qu’ils y ont amassé, au cours du temps.
Arrivé le dimanche 13 mai, le peuple philosophe s’est trouvé au Café des Phares@, afin de dépiauter la question qui, à propos, ou pas, lui était posée : « Mon corps sait-il des choses que j’ignore ? », au cours d’un débat, animé par Eric Zernick
Qu’est-ce qu’une « chose » ? Du latin ‘causa’, aussi bien que de ‘res’, le terme provient du langage juridique, et a fini par se substituer à celui-ci. Le « corps », on le sait ; dérivé de ‘corpus’, par opposition à l’âme, il défini, en fait, tout objet matériel.
Il ne nous reste qu’à nous interroger sur le verbe « ignorer » ! Eh bien ! Egalement du latin ‘ignorare’, le mot a le sens de ‘ne pas connaître’, voire, de ne pas tenir un ‘fait’, en compte.
Qu’en a perçu le public présent ?
Quelqu’un jugea, de prime abord, que ‘l’on est toujours le dernier à savoir !’ D’autres prétendaient que cela équivalait au ‘souci de savoir comment déplacer la commode’ (sic), ou que ‘le corps nous rappelle que l’on a un sexe’ (?). Il fut évoqué le fait que ‘nous correspondons à une somme de sensations’, ‘ ‘savoir’ et ‘choses’, cela n’allant point ensemble…’, ou encore, ‘cela fait partie de moi, dès que j’ai mal à la tête’ (?), voire, rappelant Marc Sautet, lorsqu’il disait : ‘j’ai mal au Rwanda’, évoquant la guerre féroce qui y avait lieu !
L’animateur a désiré que ‘l’on élargisse un peu plus’ et, dès lors, les vannes s’ouvrirent sur « Socrate et Diogène, voire Jean Bobillard, la ‘métaphysique du corps’, ‘la chirurgie esthétique’, ‘la statuaire’, ‘la Résistance, par rapport au corps’. Il fut ajouté que ‘le corps sait, mais notre connaissance est limitée’, voire, que ‘l’on va mourir, un jour, et ceux qui restent sont des immortels, car il n’y a que la pensée qui existe’, … ou, encore, ‘il faut s’adonner à la méditation’, plus…‘ c’est la prise de conscience du poids de mon corps, par l’exercice et la méditation, car le vieillissement nous le rappelle’. Quelqu’un dit ‘penser aux joueurs de football, dont le corps exécute, instinctivement les gestes à faire, dans une sorte d’unicité’ !!!
A ce moment, on a entendu le bruit de l’employé qui hachait le persil dans la cuisine, alors que, dans la salle, on évoquait ‘le nom d’un joueur de foot, brésilien J, suivi de ‘celle du ‘cancer du colon’, comme étant le dernier mot, bien que ce soit l’esprit qui domine le corps !’ Bref ! ‘On prend conscience de l’Amnésie, de l’Ivresse, et tous les Avatars qui vont nous arriver, alors que, de la Mort, on en a aucune perception !!!’
C’était une bonne occasion pour en rester là L !!! Eh ban,… NON !!! Il fut évoqué, encore, la Morphologie, James Joyce, …et les Communards, et les Bouddhistes, et leurs respect du corps, jusqu’à ce que, le Temps ayant raison de Tout, une fin fut mise à la partie, après que Gilles ait tout résumé, en des pertinentes rimes.
J Le chemin de la Vie, c’est de passer de l’ignorance à la connaissance, de l’obscurité à la lumière, de l’inaccompli à l’accompli, de l’inconscience, à la conscience, de la peur à l’amour ! (Frédéric Lenoir)
Carlos
ROCA Gilles says:
Mon corps sait’- il des choses que j’ignore ?, pourquoi me résiste-t-il ? Eric’ Zernik’,
Ne fais-je qu’un Avec Lui ? Aux Phares,
* Le corps s’oppose’ À L’esprit, À L’Âme, s’en distingue, s’y distingue, c’est La chair,
La matière, La « substance pensante » … La « substance’ étendue », L’âme’- à – tiers …
esprit – corps, étendue en Longueur, Largeur, et, profondeur, L’hétérogénéité de L’Âme’…
et du corps, et, L’ « union substantielle » … de L’esprit – Âme –
corps, Le corps s’Apprend, se comprend, se connaît, par L’entendement,
Aidé de L’imagination, Les – sens’… et L’environnement,
pensé(s) du dualisme’ À L’unification,
La réconciliation, du corps « habitation » …
de son’ Ambivalence, Voire … de sa Violence, Le corps « tombeau de L’Âme’»,
et, Le corps qui « réhabilite Le plaisir », et, participe de La sagesse de L’Âme’,
« il n’y A qu’un seul moyen de salut, [ saisir : ] ne pas exercer L’Âme,
sans Le corps, ni Le corps, sans L’Âme »,
* « mon corps me remplit de ténèbres » – Malbranche’, « il y A plus’ dans mon corps …
que dans Le meilleur, même, de ma sagesse », Nietzsche, « La puissance du corps »,
Spinoza, signe’, et, méditation, corps – conscientisation, Le sujet pensant, individualisé, constitue La personne’, érotisée …
de L’indisponibilité du corps humain, Le corps existe’, en temps que personne – humaine, faisons Vivre Le corps ! Le corps pense – parle’- Agit,
Voire … Non’- Agit, Souffle Vital, et, La créatrice’ énergie,
entendons-Le ! Écoutons-Le ! Présence’- proximité, corps – personnalité,
Le corps nous-mène, nous’ Autres phénomènes,
À entendre’- écouter, À découvrir, À inventer,
* « Le jugement du corps Vaut bien celui de L’esprit »,
Camus, Le Mythe de Sisyphe, Le mythe’ Alternatif, « Oui, mon corps est moi-même’,
et j’en Veut prendre soin : guenille si L’on Veut ; ma guenille m’est chère »,
Molière, Les femmes’ savantes, … ma chair … je L’Aime’,
Aveu … À – vie – de … plénitude … de L’esprit …
de corps, corps – corpus’, Le mystère …
de L’incarnation, esprit incarné, corps, propre’ incorporation, de nos, cinq’, sens’, Au sens’, corps – esprit, quinte’- est – sens’…
Le corps, de finitude’…
en finalité, À toute son’ Amplitude, serviteur, Avocat …
Gilles Roca,
Cas-fée _ File’- eau … des ( nés – nus – ) Phares, 13’ Mai 2018’, en Floréal,
file’- haut … notre corps phare !, notre corps – floréal … ___ ____ ____fleurs du changement d’ère,
_____ « du peuple – L’ère », J-L M & G R
14th mai 2018 at 16 h 29 min
Zub says:
Votre corps savait faire des tas de choses dont vos mains étaient bien incapables : lui savait vous faire des dents toutes blanches s’emboîtant à la parfection, savait vous faire des iris couleur du temps comme dans les contes, savait faire de la dentelle avec de l’eau et un peu de sel ; en contrepoint, votre « je » mangeait ce qu’on lui intimait de manger, faisait ce qu’on lui intimait de faire, pensait ce qu’on lui intimait de penser : abeilles et fourmis avaient trouvé raison de vivre en société en naissant toutes du même sein : les hommes avaient trouvé la leur en naissant et en restant idiot !?!
Pour en bien juger suffisait-il de se remémorer les épithètes qui sortaient de la bouche de tout-un-chacun à la moindre contrariété, quand il sorti de sa zone de pilotage culturel-automatique !!!
Beaucoup de scientifiques disait même que ce n’était que par hasard que les sciences progressaient : on pouvait certes y aider en donnant de l’argent, beaucoup d’argent, de plus en plus d’argent, mais le progrès restait une question de hasard…en devenant de plus en plus une affaire d’argent !…
14th mai 2018 at 17 h 50 min
Zub says:
Le « je » est haïssable, non point en lui-même, comme tant de charlatans aimerait à le faire croire, mais parce que c’est le lieu de sédimentation de tous les ratés, non seulement les nôtres mais aussi ceux de la fouletitude de nos éduquants : les hommes heureux allaient léger comme ces canards qui volent encore après qu’on leur ait coupé bec et tête.
14th mai 2018 at 17 h 59 min