Au cours de la semaine, du 20 au 27 octobre 2019, bien des événements vinrent nous surprendre, tels que le ‘Hashtag, dans la rue’, l’Expo du Mail Social Club’, ‘la Foire d’Automne’, l’Année du Japon’, du vendredi 20 septembre, au samedi 2 novembre, au Trianon, ainsi qu’une salutaire ‘Randonnée à vélo’ , sans oublier les fêtes d’Halloween. Mais, on constate aussi que le monde s’enflamme : un peu partout les peuples protestent contre des pouvoirs corrompus et des écarts de salaires monstrueux entre les riches et le reste de la population : Chili, Bolivie, Irak, Liban, Soudan, Etiopie, Hongkong etc.
Cependant, au Café de Phares @, les amants de Sophie, se réunissaient autour d’Eric Zernick, afin de tirer au clair, le contenu de la question qui leur était posée, c’est-à dire, « Ce que parler veut dire ». Cette expression provient d’un livre de Pierre Bourdieu, qui analyse l’économie des échanges linguistiques, et c’est aussi le titre d’une pièce de théâtre de Jean Tardieu.
Dérivant du latin, ‘parabola’, Parler constitue la faculté, naturelle, de communiquer par des sons articulés, dans une langue commune. Les langues se délièrent, donc, les uns prétendant que ‘l’on peut parler sans rien dire’, alors, on a évoqué ‘les gestes’, puis, on s’est demandé ‘ce que c’est que le langage’, la réponse étant ‘une fonction de l’être’, ‘comme pour Heidegger’, ‘lorsque l’on parle, on veut dire quelque chose ou, parfois, dominer, séduire’,…. ça exige quelque chose de nouveau,… problème de Platon, Socrate, Aristote, l’usage de la Parole étant historiquement essentiel… pour dialoguer, il faut être spécialiste, … ou se demander ‘quel est le contenu du ‘parler’, étant donné que, parfois, ‘on a rien à dire’. Une petite nuance fut ajoutée, prétendant que ‘transmettre’ est une notion complexe, un message à 2 niveaux : un minimal, l’autre engageant… envoyer un message impliquant une annonce. Puis, le fait de ‘parler pour ne rien dire’, ‘bavarder’, ou ‘annoncer des bêtises’, voire, ‘les lettres envoyées par Henri IV à Rabelais’, ‘la Psychanalyse’, Philippe Sollers et sa femme’, et ‘Lacan’, aussi. ‘On est au cœur du sujet’, fut enfin découvert, alors, à la va comme je te pousse… On passe à la Terrasse, et il y est question de 100 stratagèmes pour aboutir à la ‘consommation non violente’, problématique, si l’on n’a pas le Pouvoir, puis on s’intéresse ‘à ce que les mots veulent dire’, suivis d’un ‘Coucou’ !!!, je n’ai rien entendu’… ‘le rapport au pouvoir, est la préoccupation de Bourdieu’, ‘l’enjeu fondamental de la parole est la prise du Pouvoir’, et ‘la parole, n’est pas une prise de Pouvoir’… ‘derrière le retour, RIEN, sinon le chaos’, puis, on évoqua ‘l’Autre, comme Potentiel’, ainsi que ‘les fantasmes dans l’esprit des participants’, la ‘présence médiatique dans le discours des participants, les mots étant l’essentiel’, et que ‘la démocratie est un système où la parole est reine’, ‘penser la parole c’est réfléchir sur la condition humaine’ ainsi que ‘qui est le « je » en moi qui parle et le « je » en moi qui prend la parole ?’, ou, ‘En effet, notre cerveau pense plus vite, que « je » qui a la parole ’ ce qui fut contesté.
La séance touchant à sa fin, Gilles ajouta son brin de poésie et, après quelques échanges supplémentaires, de pure forme, tout le monde se trouva dehors, faisant mine de s’intéresser encore, au passé, alors que le soleil du dehors, nous invitait à d’autres instants plus chaleureux encore.
Un cow-boy entre dans un saloon et boit lentement une bière. Puis il ressort. Quelques secondes plus tard, il revient en hurlant : « Quel est le trou du cul qui a peint mon cheval en jaune ? ! »
Alors un malabar de 2m 10 et plus de 120 kg se lève et le toise : « C’est moi, quelque chose à redire ? » « Heu, non, vous pouvez passer la deuxième couche , la première est sèche. »
Carlos