Débat du 14 janvier 2018:Est-il raisonnable d’aimer?, animé par Adrien Syed.

3 comments

Posted on 11th janvier 2018 by Gunter in Uncategorized

Faisant, constamment passer, notre demeure, la Terre, de la nuit au jour, la planète, flirte avec le Soleil, et partage le Temps en heures, hachées, elles, en minutes et même en secondes, se souciant peu des chutes de neige en Savoie, ou même dans le Sahara. Or, accompagnées de sérieux risques d’avalanches, elles sont les plus importantes depuis 30 ans, et il faut ajouter à ces déconvenues, d’autres troubles, tel que le scandale concernant l’Entreprise « Lactalis », à propos de la vente de lait pour bébés, contaminé par des salmonelles. Pendant ce temps, on attendait le départ des ‘Soldes d’Hiver’ pour le 10 janvier, on peut noter aussi dans les événements de cette semaine, la violente protestation, en Tunisie, contre la hausse des prix, brutalement réprimée par les autorités. Il faut y ajouter, la limitation à 80 km/heure de la vitesse automobile, en France, et le durable disfonctionnement, dû aux pannes et retards de la SNCF, au point que son dirigeant, Monsieur Guillaume Pépy, fut appelé à s’en expliquer, devant le Premier Ministre, le Président de la République, Monsieur Emmanuel Macron, se trouvant, lui, en Chine, afin de développer les échanges économiques et politiques avec ce Pays. A petite échelle, de son côté, le jeune Panda du Zoo de Beauvais, mobilise les foules qui peuvent venir l’admirer, puisqu’il a, à présent, 5 mois. Tout ceci n’a pas empêché qu’à 10,30 heures, heure convenue, le Peuple Philosophe s’est trouvé autour de Adrien Syed, au Café des Phares@, afin de résoudre la problématique soulevée par l’épineuse, autant que naïve question : « Est-il raisonnable d’aimer ? »

Du latin ‘Ratio’, la Raison est la faculté propre à l’Homme, qui lui permet de penser et porter des jugements sur le Monde environnant. Aimer (également du latin,amare’), étant le moyen pour l’Homme de transmettre à ses semblables les sentiments d’affection ressentis, un tel  attachement, traduisant une attirance physique ou sentimentale. C’est-à-dire, exprimer, par la voix, des sentiments étonnants, tels que la passion, la tendresse, l’attachement, l’attirance ou la dévotion, envers un dieu, un humain, un idéal ou même un objet, voire un liquide !!!

Alors ? Est-ce raisonnable, ou naturel, d’aimer ? Il me semble que la RAISON n’a rien à faire dans une telle affaire. Il me parait, au demeurant, que les Bardes, les Poètes, les Chanteurs chantent l’Amour jusqu’à la déraison et à la déchirure, même !!! Edite Piaf, Jacques Brel, Mouloudji, Marlène Dietrich, Francis Lalane, Josephine Baker, Georges Moustaki, Danièle Darrieux, Julien Clerc, et bien d’autres, n’ont cessé d’enthousiasmer les foules par l’exaltation des sentiments tendres, doux, délicats, affectionnés, aussi bien que déraisonnables ou insensés !!!

Qu’en a pensée notre assemblée ?

Les avis divergèrent, allant de la réplique « que savons-nous da la souffrance du peintre », ou de « l’amertume des ‘amours’ qui mettent du Temps avant d’éclore », voire le naïf « Nous devons aimer les amis de notre pays », « Passion déraisonnable », ou « de Socrate par rapport à Platon ! », « Jésus conseillant l’Amour des Uns envers les Autres ! ». « Il faut aimer son enfant, car il est le plus beau », fût-il encore affirmé ! et l’on a aussi vanté « l’Empathie, la Raison, la Morale, ainsi que le Contrôle de Soi », « Phèdre, la Passion, le Théâtre », et, au XVIII, « la Science, les Artistes », « ‘Sentir’ équivalant à ‘Aimer’ »…

Avec ses rimes, Gilles a mis fin à l’exercice intellectuel et, après quelques interventions semblables à un coucher de soleil, nous nous sommes trouvés dehors, sous ses rayons, qui brillaient encore…

« Aimer, à perdre la raison ! Aimer jusqu’à la déchirure !! Aimer à n’en savoir que dire !! A n’avoir que Toi, comme horizon… », chanta Aragon.

Carlos

3 Comments
  1. Marianne Bygden says:

    La plupart des hommes vivent sans se demander : « Pourquoi suis-je là ? Quel est le sens de la vie ? De quoi la réalité est-elle faite ? »

    Si vous vous posez ce genre de questions, si vous cherchez des réponses, j’aimerais vous parler de la science Hylozoïque.

    Henry T. Laurency, de nationalité suédoise, a rendu accessible, cette connaissance ésotérique, aux hommes d’aujourd’hui.

    La base de son exposé reprend le système mentale de Pythagore – hylozoïque.

    Vision de la vie, vision du monde

    La vision du monde est la connaissance totale de l’aspect matière de la réalité. Elle inclus les sciences physiques et naturelles et celles qui en découlent.

    La vision de la vie concerne l’aspect conscience de l’existence, constituée par l’ensemble des attitudes de l’homme envers la vie, le sens et le but qu’il lui donne.

    Il y a sept loi principales concernant la vie : la loi du destin, la loi de la récolte…

    Selon la science ésotérique, la réalité a trois aspects. Aucun des trois ne peut être omis ou expliqué comme étant non pertinent, sans que le résultat ne devienne obscur, contradictoire, fallacieux. Ces trois aspects sont :

    l’aspect matière,

    l’aspect mouvement,

    l’aspect conscience.

    Enfin, concernant la théorie de la connaissance, toute chose est avant tout ce qu’elle semble être, mais en même temps, c’est toujours quelque chose de différent, allant bien au-delà des apparences.

    http://www.hylozoik.se/francais/index_francais.htm .
    gunillabygden@hotmail.com

    11th janvier 2018 at 19 h 01 min

  2. claude pol says:

    l’amour est un ACTE FONDATEUR, essentiel, qui pour socle le DON de SOI.

    C’est par exellence l’acte qui fait que nos gestes ont un sens profond et humain, et qui témoigne du bien que nous voulons pour l’autre; c’est-à-dire ce que nous lui témoignons pour lui-même et pour la très haute estime que nous lui accordons. Par l’amour nous reconnaissons l’autre en nous-même et lui donnons sans nous rendre compte de la valeur de ce que nous lui donnons, parce que la plus haute valeur c’est lui. Comme l’a si bien dit Montaigne à propos de La Boetie : parce que c’était lui, parce que c’était moi.

    11th janvier 2018 at 17 h 52 min

  3. Zub says:

    La nature de l’homme étant d’être sexuée, ne pas aimer quand on était homme ou femme, ce n’était pas raisonnable.
    La question du rationnel ne se posait pas tant au niveau de l’amour humain que de la nécessité d’être, de vivre, de continuer à vivre en dépit de tout et du reste, voire d’être heureux, tout simplement.
    Certes, « aimer » pouvait-il se rapporter à toute autre chose que le plaisir sexuel mais il faisait toujours référence à l’intensité que la plupart des hommes ou des femmes mettait dans le sexuel : la question était alors de déterminer là où terminait le plaisir « raisonnable » , là où commençait la dépendance toxique…là où commençait la maltraitance sociale, maltraitance organisée qui consistait à priver les humains de leur nécessaire… pour mieux capter leur énergie innée et finallement les forcer à travailler contre eux-mêmes.

    11th janvier 2018 at 19 h 54 min

Laisser un commentaire