Bienvenue !

Bonjour à vous, qui vous intéressez à la philosophie. Sachez que vous pouvez trouver sur ce site, le compte rendu des débats qui ont lieu au Café des Phares (Paris, Place de la Bastille), chaque dimanche de l’année, et auxquels rien ne vous empêche d’ajouter vos propres commentaires. Par ailleurs, d’autres rubriques sont en mesure de vous aider à vous orienter quant aux activités et autres événements philosophiques de la cité et du monde en général.

Le webmaster.

Le débat du 11 mai 2014 : « L’infidélité, n’est-ce pas l’absence de confiance en soi ? » animé par Gérard Tissier.

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Posted on 7th mai 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 4 mai 2014 : « Quelles sont les limites de la vie privée ? », animé par Pascal HARDY.

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Posted on 5th mai 2014 by Carlos in Uncategorized

Débat du 27 Avril 2014: « Le Philosophe a-t-il droit à la colère ? », animé par Alois Sander.

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Posted on 28th avril 2014 by Carlos in Uncategorized

Le fait le plus spectaculaire du moment était la Canonisation par le Pape François de deux autres Papes, Jean Paul II et Jean XXIII en un seul jour, bien que ce qui se passe en Ukraine ait mobilisé divers observateurs de l’OSCE, et que la virée de l’ex- Président Sarkozi et sa femme Carla Bruni aux USA, faisait aussi jazzer dans les rédactions, plus encore que les menaces du Président USA, Obama, à propos du différent Russie-Ukraine. Au Café des Phares®, ce 27 Avril 2014, donc, les habitués du lieu, eux, ils se demandaient si « Le Philosophe a-t-il droit à la colère ? », au cours d’un débat que Alois Sander s’est chargé d’animer.

C’est à rester coi ! Mais quoi ? Il faut tout essayer.

Voyons, donc, voir :

PHILOSOPHE, est un mot qui désigne celui qui est ami de la sagesse, c’est-à-dire, quelqu’un de réfléchi et vertueux. Jusque là, tout va bien… Rien à voir avec le droit.

DROIT, signifie, ici, ce que chacun peut exiger, selon une règle morale ou sociale établie au préalable par la Loi (qui l’oblige et le protège), ou le fait de s’autoriser à manifester ses caprices, tout simplement. Mais, rien à voir avec la Philosophie.

COLERE ! C’est là que les athéniens s’atteignirent. Du grec « kholé », la Bile (d’où ‘choléra’), le mot désigne ‘une humeur’ ou échauffement de celle-là, un type d’émotion d’ordre pathologique occasionné par un manque ou une frustration, liée souvent à une injustice, et indépendante autant du Droit que de la Philosophie, naturellement.

Voilà. Une fois mis tout ça dans un mixeur, que peut-on en sortir ? Qu’il n’y a pas lieu de faire appel au « Droit » dans une matière propre à désigner l’Homme de Sage, ou pas, le hic, l’os, ou le cactus, étant l’exigence pour tous (philosophe ou pas) de respecter le droit, et le meilleur exemple d’un tel drame fut, sans doute, les « 12 Hommes en Colère », un film de Sidney Lumet (1957).

En effet, dans la Salle, tout s’est déroulé paisiblement, les uns disant que « la colère fait du bien », des autres « qu’elle peut être un moteur pour la réflexion », « ‘L’Indignation’, de Stephan Hessel ayant été rappelée », en passant, ainsi que « la Colère en tant que moteur de la réflexion », « alors que l’on se sent bête, une fois passée la raison de sa colère », «  les philosophes étant souvent assez conformistes », « comme Sartre, par exemple », « Schopenhauer, Nietzsche ou Bergson », bien que « la Philo commence avec la colère », « si  raisonnée » et «  un philosophe doit être quelqu’un d’engagé », « ouvert à l’émotion », « tel Zola », «  Godard et ‘Les choses de la Vie’ » ou à « toute déconstruction », « ‘colère’ et ‘justice’ allant très bien ensemble ». Mais… « colère, par rapport à quoi ? » « C’est une question d’‘Ego’ surdimensionné », fut-il dit, « de Rolls Royce blanche et idées noires », « à la recherche d’un lien, là où il n’y en a pas » !

Gilles nous a fait part de son interprétation poétique du sujet, et nous avons poursuivi la discussion dehors, tant il faisait beau… 

Un gars voulait encaisser un chèque à la Banque. Le guichetier lui demandait de l’endosser.

- Quoi ?????

- Signez votre nom au dos du chèque !

- Non ! Je n’ai rien à ajouter. C’est mon argent ! Vous n’avez qu’à me le donner.

Embarrassé, en raison des autres clients, qui attendaient, l’employé envoie le récalcitrant vers un collègue, assis dans la cabine attenante où la même scène se reproduit. Celui-ci prend, alors, un cendrier, frappe le récalcitrant sur la tête, l’intimant en même temps de signer son nom au dos du chèque. L’autre s’y conforme, reçoit ses sous, puis, en sortant, croise un ami, et le conseille :

- Si tu veux ton argent, ne va pas au guichet ; va voir directement l’employé du bureau à côté. Il explique beaucoup mieux !

Carlos

Le débat du 20 avril 2014, animé par Claudine Enjalbert : « L’amitié est-elle le reflet dans un miroir ? »

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Posted on 17th avril 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 13 Avril 2014: « L’Universalisme est-il un piège? », animé par Irène Litvin.

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Posted on 14th avril 2014 by Carlos in Uncategorized

Le monde se trouve en désespérance, et, comme en Ukraine, un Etat policier menace de s’installer, avec la complicité de Poutine dont les troupes durcissent leur position, noyautant les forces nationalistes. Mais en espérance aussi, comme dans l’Océan Indien, où des signaux radio provenant du Boeing de Malaisia Airlines qui s’y est abîmé, furent captés par les équipes de sauvetage, permettant d’espérer donc sa localisation, tandis que les Palestiniens réussissent leur adhésion à la Convention de Genève (vingt ans après leur demande), ceci malgré le refus Israélien de leur rendre les taxes douanières qui leur sont dues. Du côté de Rome, le Pape fait profil bas dans l’affaire de pédophilie dont est accusée la Curie et, en ce qui concerne le Café des Phares®, insouciants, les philosophes prirent part au Débat-philo du 13 Avril 2014, qu’Irène Herpe-Litvin se proposa d’animer. C’est-à-dire, tirer au clair la question « L’Universalisme est-il un Piège ? »

ou pas ? la plus pertinente des hypothèses !

Ce postulat-ci n’a point été pris en considération, alors que l’« Universel… iste, ou …isme » présume un syncrétisme, c’est-à-dire, un mélange d’influences rassemblant des doctrines disparates des idées (religieuses, politiques ou philosophiques) a vocation cosmique, id est, un type de pensée qui ne reconnaît d’autre censeur que l’Opinion Générale ! Alors ? Peut-on, de bonne fois, qualifier de « piège », traquenard ou guet-apens,  ce qui a trait à la Totalité ?…, Tout ce qui existe, en réalité, et qui, ipso facto, devient légitime matière de questionnement ? Questionnement qui n’est qu’une autre façon de dire, critique de la raison, « Démocratie », ou son domaine, en quelque sorte ? Et, si l’on prouvait l’inanité du Piège, qu’en serait-il de l’Universalisme ?

On pourrait supposer que ça débute mal, donc, si l’on commence par se méfier, de cet esprit homogénéisant qui a inspiré la Charte des Droit de l’Homme, par exemple, au point d’y soupçonner une arnaque ! D’aucuns ont désigné ce souci, d’Utopie, un beau nom, en soi ! Mais, Piège ? Piéger quoi ? Qu’est-ce qu’un Piège ? Nous allions nager dès lors dans les eaux troubles de l’oxymore, c’est-à-dire, nous référer à l’Universel avec les moyens du Particulier, voire,  de l’Oiseleur ; l’Universel en cage comme un simple Chardonneret. En effet, le Piège, classique, est un dispositif qui, avec un seul accès, permet d’y attirer la proie, grâce à un appât qui, relié à un mécanisme assez sommaire, enferme la bestiole qui viendrait à bousculer l’èche. Bref, un traquenard pour des gobe-mouches qui, froissés, se mettent à qualifier de « fariboles », le système hautement bien ordonné qui tient à unifier les connaissances d’un Tout intelligible, parce que logique et cohérent, afin d’en libérer totalement l’accès. Mais, de quelle nature serait-il, cet appât susceptible de séduire le gobe mouches ? De couillonner l’Universel ?

Nous ne le savions pas, ce qui ne nous a pas empêché de broder ; ça ne mange pas de pain, ni n’avale pas le vers de terre.

C’est ainsi que l’on a fait référence à la Philosophie des Lumières, aux trois religions (Chrétienne, Musulmane et Judaïque), à Wittgenstein, aux Lois Générales, naturelles et humaines, à l’Universalité des Lois, à la Nature Humaine, aux Arts (Musique et peinture)

Science est un processus établi sur des Lois générales, à l’OMS, au Théâtre Antique, à la formule d’Einstein E=mc2, et tout à l’avenant…

Finalement, Gilles a eu, en vers, le dernier mot et, satisfait, le public quitta petit à petit les lieux…

 Pendant ce temps, dans le TGV :

Une Dame assise devant un Monsieur :

-Monsieur, est-ce que ce train va vers Paris ?

-Non, Madame, Paris est dans l’autre sens…

-Alors, est-ce que l’on peut changer de place ?

Carlos

Le débat du 6 avril 2014 : « La philosophie peut-elle être dangereuse ? », animé par André Masse – Stamberger.

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Posted on 3rd avril 2014 by Gunter in Uncategorized

Débat du 30 Mars 2014: « Aucune Vérité n’est-elle vraiment pure? », animé par Philémon.

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Posted on 1st avril 2014 by Carlos in Uncategorized

Dimanche, en France, on procédait au Deuxième Tour des Elections Municipales, dont l’issue fut décevante pour la gauche, alors que les problèmes concernant Russes et Ukrainiens demeuraient, ainsi que les zones d’ombre concernant l’avion Air Malaisie écrasé probablement dans l’Océan Indien. De leur côté, insouciants, les philosophes réunis au Café des Phares®  autour de Philémon, préférèrent se pencher sur le thème philosophique qui leur était proposé, c’est-à-dire : « Aucune Vérité n’est-elle vraiment pure ? »

On part du principe que la Vérité ne serait pas pure, et l’on voudrait tout simplement savoir pourquoi, et à quel degré, d’autant plus qu’il n’y  en aurait pas une autre de secours.

Comme c’est étrange ! Si la supputation s’avérait confirmée, chaque Vérité scellerait quelque chose de fallacieux, captieux, spécieux, perfide, et se trouverait, enfin, entachée d’imposture, motifs assez suffisants pour s’en méfier. Et pas une seule pour sauver l’ensemble ? Etonnant !… Qu’est-ce que la Vérité ? Qu’est-ce que le Pur ?  Ou plus précisément, le Vraiment Pur ?

Si, par définition, la Vérité (du latin « véritas ») correspond, du point de vue formel, à la cohérence de l’assertion, au cas où sa fausseté matérielle se vérifie, peut-on en déduire qu’elle est pure ? Or, le postulat émet un doute à ce sujet, laissant supputer, même, qu’aucune ne le serait.

Il semble, pourtant, qu’une assertion n’est pas vraie, si elle n’est pas pure, c’est-à-dire, logique dans ses prémisses. Tout le cheminement DEDUCTIF rigoureux, liant les propositions à une conclusion, se trouverait, sinon, enrayé dans l’élaboration d’un raisonnement cohérent, ce qui fausserait tout le syllogisme. Le chat qui se mord la queue, quoi !!! Ca arrive ! Toutefois, si elle n’est pas pure, la Vérité serait-elle toujours « Vérité » ? Ou deviendrait-elle Crédulité ? Vanité, et poursuite du Vent, comme dirait le Qoheleth.  

Qu’est-ce que la Vérité ? Qu’est-ce que le Pur ? Ou, devenant plus exigeant, qu’est-ce  que le « Vraiment Vrai ! », « Le Vraiment Pur ! »

Par définition, si l’on se rapporte au Latin, le sens du mot « véritas », correspond, du point de vue formel, à la cohérence de la proposition. Si l’on s’en remet au  grec, « alêtheia », la signification serait celle de la « découvrir », au sens propre. « Enlever le voile » ; la Vérité toute nue, en somme. Alors ?

Les participants, les uns après les autres, ont jugé que « tout est subjectif », « que l’être humain est à définir par le désir », « lui-même à découvrir », « je suis tout ; vérité, pureté et foi », « faudrait voir, non ce qui est vrai, mais ce qui est exact », « distinguer sciences exactes du n’importe quoi », « dont les différentes manières de percevoir », « et penser collectivement », « objectivement », « observer la terre de l’espace », « refonder les sciences comme l’a fait Descartes », « vue la tension entre vérité scientifique et subjective », « des choses s’étant imposées en 1789 », « il faut donc s’adapter à la réalité du moment », « et considérer le Bien, Le Bon et le Vrai », « ce que la certitude scientifique ne fait pas toujours », « comme l’Espace Newtonien en relation à l’Espace tout court », ou  « le Galiléen, car les sciences sont une série de surprises », « la réalité pouvant être objective et subjective », « la vérité préférable au mensonge », ou alors, « vérité en-deça des Pyrénées, mensonge au-delà »… Une mention fut faite de l’Emission ‘Ce soir ou jamais’ portant sur le thème : ‘La Pornographie met-elle la Sexualité en danger ?’, tout en se demandant « si l’on ne met pas la Femme en danger, bien que la transparence soit un devoir ». On a évoqué Einstein, qui explora « le monde avec un tournevis, illustrant le « possible désirable », ainsi que Descartes qui « pouvant douter de tout, se rassurait du fait que seul Dieu pourrait savoir s’il se trompe », et « le laborieux cheminement du processus de la Vérité, », «  que seul le ‘pur’ possède », «  ce qui n’est possible qu’en religion ». L’heure étant arrivée de fermer la séance, Gilles reprit le flambeau en maintenant que « … la Vérité, pureté ou pas, transcende…/ l’illusion ou la vision/… comme l’exigence  dessine une direction… »

- Le verre est à moitié plein.

- Non ! Le verre est à moitié vide !

- Andouille ! Il est deux fois plus grand que l’autre…

 

Carlos

    

Débat du 23 Mars 2014: « Le virtuel peut-il subvertir la conscience du réel? », animé par Michel Turrini.

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Posted on 23rd mars 2014 by Carlos in Uncategorized

L’actualité de la semaine allant d’un troisième Braquage, en une semaine, d’une bijouterie, place Vendôme, à l’action du Pape qui s’attaque à la Mafia, et l’Avion de la ‘Malaisie Airlines’ disparu des écrans de contrôle, en passant par la crise politique surgie entre la Russie et l’Ukraine, à propos de la Crimée, bien que le tout fut mis en sourdine par le scandale des écoutes téléphoniques du clan Sarkozy, et leur corollaire, ainsi que par le brouhaha géré par la préparation des Elections Municipales dans le Pays, insouciants, au Café des Phares®, les philosophes en herbe ne cessèrent jamais de philosopher, et ce sont même penchés sur le Débat du 23 Mars 2014, que Michel Turrini était chargé d’animer, choisissant, parmi une tripotée de sujets, le thème suivant « Le virtuel peut-il subvertir la conscience du réel ? » Je crains que l’on se soit égaré dès le départ, mais enfin, on n’est pas là pour faire dans la dentelle. En effet, le « réel » ne s’oppose pas au « virtuel », un des composants de la réalité, mais au « fictif », un au-delà de la représentation, c’est-à-dire, le réel avant de devenir actuel. 

Peu importe. Il y en avait du pain sur la planche et, en tous cas, quatre concepts à analyser : « virtuel », « subvertir », « conscience », « réel », et c’était déjà ça, si l’on voulait réfléchir de façon ordonnée.

« Virtuel » est, donc, un adjectif qualifiant ce qui se trouve à l’état de simple possibilité ; « Pouvoir », un verbe qui évoque le fait d’être capable, comme « Subvertir », celui de renverser l’ordre établi et les valeurs reçues, ou menacer de le faire, « Conscience » désignant, elle, la faculté de connaître sa propre réalité, et, enfin, « Réel », un adjectif ou nom, se référant à ce qui existe en fait. En d’autres mots, il était donc question de savoir si : 1) « l’hypothétique est à même de constituer une menace pour notre connaissance du monde environnant », si, 2) « ce qui n’est qu’en puissance, pourrait-il renverser notre façon d’appréhender le palpable ? » ou  encore, si 3) « ce qui n’est qu’en puissance dispose-t-il des moyens d’agir ! » D’agir, en l’occurrence, au point de chambouler la compréhension du concret, disposant donc des moyens d’action capables d’anéantir ce que l’on perçoit comme tangible. En deux mots, « Virtuel contre Réel » Oui ? ou Non ? L’un saurait-il subvertir l’autre, ou pas ? On aurait pu en découdre à « pile ou face », mais ce serait moins rigolo, je veux dire, moins gratifiant pour le « Cogito » qui se lança dans la bagarre dès les Premières Prises de Parole :

…« Je suis musicien, et communique avec la musique », « faut prendre en considération le téléphone, l’ordinateur et tout exercice de l’esprit », « malgré le fait que chacun voit les choses à sa façon », « et que le virtuel est une fabrication de ce nous avons usiné », « bien que l’on puisse renverser la perspective », « les étoiles que l’on voit, une partie d’elles mêmes ayant disparu depuis longtemps, alors que d’autres ne sont pas encore nées », comme « le virtuel d’Internet » et « autres mondes possibles », « perception du réel différente » « au profit de ses propres intérêts, c’est-à-dire, pas du réel, mais une pensée qui passe, de celui-ci ou de celui-là », confondant « facteur et cause », « alors que l’intention nous échappe », parce que « le cerveau considère les choses de façon différente, et on se trouve dans la subjectivité », et dès lors, « subjectivité ? Subjectivité de quoi ? », « on est bouffés par le virtuel, les écrans qui polluent le réel », « voire le soldat vu à la télé donnant le biberon à son gosse, le fusil à l’épaule », « le vécu, par rapport à l’absurde, à la fin du monde ». « Platon a bien dit que l’art est mensonger », « l’écran fait écran ; ‘faut arrêter »…

Puis, au cours des « Deuxièmes Prises de Parole », on a entendu que : « l’imaginaire n’existe pas », « on modélise », « aidés par la main divine », « chacun vivant son propre réel, alors qu’il n’y a que la vie qui nous tue », etc…  

Finalement, diligent envers « Ceux Qui n’avaient Pas Encore Pris la Parole » l’animateur la leur proposa, et on a entendu des choses du genre : « Le réel est ce à quoi on se cogne », ou évoquer l’édulcoré « Mythe de la Caverne », et ainsi de suite…

Enfin, avant que le tout ne se termine, Gilles, le dernier à prendre la parole, fit savoir que : « … le virtuel n’a pas d’existence actuelle/…une lanterne magique/ création d’impressions… », puis on a réglé la note, et fini par abandonner les lieux…

Question subsidiaire :

- Pourquoi le corset des femmes se lace-t-il dans le dos ?

- Pour empêcher le chat de jouer avec les cordons !

 Carlos

Débat du 16 Mars 2014: « Doit-on refaire le Monde ou l’empêcher de se défaire ? », animé par Daniel Ramirez.

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Posted on 18th mars 2014 by Carlos in Uncategorized

Un regain du Pouvoir Russe et ses visées se fait sentir en Crimée, un regain de Pollution induit la gratuité dans les transports en commun, un regain dans la pêche aux requins appelle à leur protection, le changement incongru de trajectoire d’un appareil de la Malaysia Airlines donne lieu aux conjectures les plus fantaisistes, sept jours après sa disparition sans laisser de trace. Au Café des Phares®, on avait d’autres chats à fouetter, Daniel Ramirez  ayant choisi, « Doit-on refaire le Monde ou l’empêcher de se défaire ? », pour sujet du  Débat du 16-3-14, qu’il se proposait d’animer.

REFAIRE le Monde ! Carrément. Comme si l’on se refaisait le nez, la bouche, ou son plafond ! Refaire ! L’a-t-on déjà fait une première fois, ce Monde ? Quand ? Qui ? Qu’entend-t-on par « Monde » ? En tous cas, il semblerait qu’il y avait urgence à s’en occuper, vu qu’il présenterait des fissures et risquerait de s’ébrécher à tout moment, si l’on ne l’étayait pas avec un surplus de Méridiens, par exemple. Quelle présomption ! Il n’est pas bien, le Monde ? Court-il le risque de tomber en ruines ? S’ébranle-t-il ? Serions-nous, petits apprentis sorciers, à même de le réparer, en sorte qu’il ne se défasse point ? Si l’on en ignore le dessein, il vaudrait mieux s’abstenir, car il paraît que c’est très, très complexe l’eschatologie, même si son secret fut coulé par Einstein dans une simple formule, E=mc2, comme un rêve de jeunesse où l’on refait le monde chaque jour.

D’après la Légende, ça mit sept jours à se conclure, cette affaire, si l’on compte aussi la journée chômée que l’Artisan du prodige s’est accordée, afin de se reposer, réfléchissant aux détails ou retouches éventuelles à exécuter pour qu’il ne se défasse point. Ce jour-là, Dimanche, (« ‘Dominicus’, ou Jour du Seigneur », pour d’aucuns, ‘Sunday’, par exemple, soit « jour du soleil », pour d’autres), beaucoup de gens se dispensent de travailler et, comme nous, se posent des questions, dans le but de changer la planète, alors que, croire être en mesure de « faire » la pluie et le beau temps, dans cette matière, tient d’un orgueil qui nous a déjà coûté très cher, maintes fois. Ce coup-ci, l’envie nous a pris de carrément le « refaire » de fond en comble, ou, au moins, d’agir en sorte qu’il ne se désagrège point. Rien que ça ! Pourtant, qu’est-ce que l’on entend par Monde, d’abord ? Du latin « Mundus », le terme désigne, en effet, un système bien ordonné, voire, l’ensemble des corps célestes existant dans l’espace, autrement dit, le Cosmos, ou l’Univers, duquel on ne tient pas du tout les ficelles, au demeurant, aussi bien que notre globe, c’est-à-dire, la planète Terre, dans un tout petit coin de laquelle se réunissent les apprentis philosophes, et qui, installée à la lisière de la Voie Lactée, une Galaxie parmi un nombre infini de Galaxies, tourne autour d’un Soleil.

Dès lors, à propos de quoi s’interrogeait-on ? Du destin, donc, de notre Planète, la Terre, ainsi que de ses habitants, ou bien, de ce Monde qui, formé d’une infinité de Corps Célestes éparpillés dans l’Univers, fait face au monde intérieur, celui de nous-mêmes, c’est-à-dire, une conscience qui se force, cahin-caha, à échafauder une hypothèse qui nous permettrait, tant bien que mal, de nous retrouver, et faire en sorte de comprendre la recette de la Soupe dans laquelle l’Homme est plongé, car le « On », de la question, ne peut être que lui ? Sans l’Homme, le Monde est-il un Monde ? Non pas que celui-ci attende l’Humain pour être, car il n’attend rien, mais, puisque tout doit avoir un sens, afin lui en donner un, celui de Monde, le Monde sur lequel un « Logos » porte son dévolu. Un Logos, un être fou et curieux qui, instruit de son mystère, est à même de réfléchir sur l’œuvre manifeste, réalisée peu importe comment ou par qui.

La parole a circulé gravitant sur une ellipse dont le centre était l’animateur, et il a été dit que « certes, le monde ne va pas bien, mais que l’on peut rêver », « qu’il faut d’abord changer l’Homme », par « une sorte d’Utopie », « très imbriqué», et « qu’il faudrait distinguer le corps de l’esprit » ou même « la science facteur de progrès », alors que d’autres se « demandaient s’il va si mal que ça… », et « que rien ne nous empêche de nous cultiver » question étant de savoir « quel est le rôle de la philosophie dans la cité… », « la philosophie n’étant pas suffisante pour empêcher le processus », et que « sans passé on est mort », « l’Humanité agissant comme une structure », « Hanna Arendt s’étant déjà questionnée, sur le souci à se faire de monde » puis quelqu’un voulu savoir « si la pensée se fait de façon démagogique », « par des décideurs », ou si « ce n’était qu’une Utopie », « à partir de l’Idée suffisante », alors « qu’un grain de sable peut l’entraver », « dès que tout est pourri », mais que « l’on doit empêcher que le monde nous dépasse ».

Pour finir, comme le Monde change, par amputation, il n’ y a pas eu de place pour que Gilles, le poète, exprime sa verve, et la question demeure : « Pour tricoter un monde, combien de pelotes ? ».   

Et voilà !

- Docteur, mon foie me gêne, comme un monde qui se défait !

- Ridicule ! Une maladie du foie n’entraîne aucune sorte d’inconfort !

- Justement !

 

Carlos

Débat du 9 mars 2014: « Bioéthique: le posthumanisme (l’Homme augmenté) »; animé par Bruno Lecoris.

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Posted on 11th mars 2014 by Carlos in Uncategorized

Comme chaque semaine, les jours se suivirent, de plus en plus agités, et nous voilà au terme d’une période hebdomadaire dense en événements aussi bien saugrenus que dramatiques, comme celui concernant la disparition en plein vol d’un Boeing de la Malaysia Airlines, alors que plus récemment, on avait à se farcir le navrant spectacle des moeurs politiques au sein même de l’Etat français, puisque l’on constatait que le Conseiller du Président espionnait son patron, au détriment de la morale la plus élémentaire, celle de l’Ethique qui, compensée par la Bioéthique, serait le socle le plus souhaitable pour toute Déontologie, dit-on. Pour prendre de l’avance sur le temps, au Café des Phares®, le 9 Mars, le Peuple Philosophe s’intéressa à l’Humain, en clair, il a fait question d’analyser ce qu’est « Le posthumanisme (l’Homme augmenté) », au cours d’un débat que Bruno Lecoris s’est chargé d’animer.

Au fond, après une brève projection d’images ad hoc, voire appropriées, il s’agissait de démontrer que la nouvelle Techno-Médecine conduirait à nous rendre plus forts, plus rapides, plus intelligents, capable de nous permettre de vivre plus vieux et en bonne santé, repoussant dès lors toutes nos limites, ou nous mettant en conditions de fusionner, au besoin, avec les machines, afin d’accélérer éventuellement leur rythme, ou tirer avantage de la Pierre philosophale…

« Wy not… » Après l’Eden, les Fontaines de Jouvence, la quête du Saint Graal, Prométhée ou Icare, Isaac Asimov finit par élaborer les Lois de la Robotique, et Ray Kurzweil mit au point le principe d’une intelligence artificielle, capable d’auto-apprentissage, ce qui se produisit grâce à l’action de Bill Gates, et qui, algorithmiquement, aboutit à « Google » comme moteur de recherches donnant accès à toute connaissance, que l’on suppute à même de remplacer, vers 2029, le travail du cerveau Humain puis, autour de 2045, devenir pour les « extropieurs » carrément l’Entendement de l’Homme, augmentant ses capacités de pensée jusqu’à des milliers de fois, un « transhumanisme » qui suscite, naturellement des adversaires.

Enfin. On en est bien loin, mais tout le monde a pu exprimer sa propre vision des choses, allant de « l’anéantissement du Tabou ultime, le mot ‘mort’ », « notre espérance de vie augmentant de trois mois chaque année », « nos cellules ainsi que nos organes étant très complexes, et la donne technologique variable », « la nanotechnologie avait aussi son mot à dire » « dans l’analyse du vivant », « sa programmation » et « recomposition de ses cellules », « qu’à peine depuis vingt ans on a appris à décrypter ».

Puis, on s’est étonnés « qu’en l’an 2000, il était utopique d’enfermer dans une clé USB toutes les données implantées dans un cerveau », « à l’avantage des malades de Parkinson, Alzheimer, Aveugles », « une ingénierie du vivant aujourd’hui courante », et que « vers 2050 on atteindra une espérance de vie inimaginable, pouvant aller jusqu’à millle ans, voire l’éternité », grâce à « l’Homme augmenté, réparé ! »

L’idée que « l’Homme produit ses propres lois, au lieu de les recevoir du Cosmos » fut alors avancée, bien que ce n’était pas celles-là qui étaient en question, mais plutôt « le fait d’être plus de sept milliards et que bientôt on ne pourra pas nourrir autant de monde ».

Enfin. L’Homme augmenté fut déjà une idée de Frankenstein, mais cela a mal tourné, et nous sommes forcés d’admettre que le Cimetière fera toujours partie de notre paysage urbain.

Gilles clôt, de ses vers, la séance, et les participants à l’exercice de la pensée se sont dispersés dehors…

- T’as pas vu, par hasard, l’Homme Augmenté ?

- Non, pourquoi ?

- J’aurais besoin qu’il me change l’ampoule de l’escalier…

Carlos

Débat du 2 Mars 2014: « La philosophie et la psychiatrie peuvent-elles dialoguer? », animé par Raphaël Prudencio.

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Posted on 4th mars 2014 by Carlos in Uncategorized

Parce que la Télévision m’envoyait des images, aussi bien du différent politiquement dangereux entre la Russie et l’Ukraine,  autour de la Crimée, que de la perte du cinéaste Alain Resnais, je ne me sentais pas très enclin au bavardage, d’autant plus que d’autres événements masquaient les premiers, comme le Salon de l’Agriculture, ou l’algarade autour du Demi Marathon de Paris, qui passait par la Bastille, et je suis rentré alors dans le Café des Phares® pour prendre un verre et souffler un peu. Il se trouve que, comme chaque dimanche, à cette heure là avait lieu l’habituel Débat Philosophique, plus exactement celui donc du 2-Mars-2014, qu’animait Raphaël Prudencio, l’énoncé étant le suivant : « La philosophie et la psychiatrie peuvent-elles dialoguer ? »

La controverse venant de démarrer, j’y ai donc pris part, car j’avais un vague souvenir de Babinsky et du Syndrome Pyramidal, dont ses recherches étaient l’objet, du fait qu’il provoquait chez le sujet des troubles assez pertinents du psychisme et de la phonation, dus justement à une atteinte de la partie centrale de la dite Voie Pyramidale, c’est-à-dire, occasionnant en lui des dysfonctionnements ou désordres émotionnels psychiques, pouvant mener à un état pathologique dont la cure serait une psychothérapie, par exemple. On sait que Philosophie veut dire, textuellement, « Amour de la Sagesse », et Psychiatrie (‘iatreia’) de l’Âme (‘psuché’), la médecine. Pour ce qui est du « Dialogue » entre ces disciplines, (de « dialegein », soit, « logos » + « dia »), on y retrouve le souci d’établir un contact enrichissant, ou du moins, souhaitable, avec l’autre partie,  « dia », qui n’appartiennent pas aux mêmes domaines de notre activité intellectuelle. Dès lors, d’une part, ce qui chez l’un ne semble être qu’une spéculation purement intellectuelle, il devient évident, que celui qui s’adonne à un sujet d’étude particulier a intérêt à se mettre en rapport, ou mieux, se pencher aussi sur d’autres notions, apparemment étrangères à la matière, mais dont la pertinence, fait objet d’un même appétit intellectuel ayant la connaissance comme seule finalité, tout simplement.

Il ne nous restait donc qu’à JUGER s’ils le « pouvaient », et il y avait à distinguer, par conséquence, s’ils en possédaient la capacité ou en avaient la permission, matière dont Michel Foucault a fait le tour, dans « Surveiller et Punir ».

L’un peut signifier, en effet, une activité neuropsychique, et cela concerne le médical ; l’autre, fait partie du domaine des soins pathologiques), tandis que Philosophie fait partie des spéculations intellectuelles de quelqu’un qui pratique cette discipline, c’est-à-dire, face aux petits ou grands événements de l’existence, fait preuve de patience, courage, sérénité.

Enfin. Nous avons passé un bon moment, où outre la Psychologie, la Psychothérapie ou la Schizophrénie, tous les grands philosophes furent évoqués, de Platon à Hegel, puis de Hegel à Jaspers, Schopenhauer, jusqu’à Deleuze ou Rubinstein, ainsi que l’incontournable Hannah Arendt qui déclara : « l’Homme devient ce qu’on lui dit.

Moralité ! S’ils sont orgueilleux, les philosophes risquent d’utiliser la raison comme un frein, alors que la philosophie est plutôt une plateforme.  

- La philosophie et la psychiatrie peuvent-elles dialoguer ?

- Il y a intérêt… sinon, c’est la camisole de force ! 

 Carlos

Débat du 23 février 2014: « Lucifer, l’ange déchu; qui fait l’ange, fait la bête », animé par Gunter Gohran.

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Posted on 24th février 2014 by Carlos in Uncategorized

Alors qu’en Ukraine, dont la capitale se trouvait aux mains des insurgés,  avaient lieu dès faits assez dramatiques aboutissant à la destitution du Président de cette République, Viktor Ianoukovitch, la France accumulait des médailles et des médailles, même en or, aux Jeux Olympiques de Sotchi, tandis qu’à Paris, le Salon de l’Agriculture ouvrait ses portes en présence du Chef de l’Etat, pour la grande joie des enfants de tout âge, et au Café des Phares® avait lieu le Débat dominical du 23 Février qui, animé par Gunter Gohran, portait sur les sphères culturelles classiques, en l’occurrence le domaine littéraire de Blaise Pascal (Pensées) : « Lucifer, l’ange déchu ; qui fait l’ange fait la bête ! ».

Sachant que les êtres humains ne sont ni des anges ni des bêtes, le philosophe prétendrait, donc, qu’il est recommandé de faire connaître à l’Homme l’immensité de sa sottise, au lieu de le laisser croire à une chimérique suffisance ; en somme, qu’il serait aussi dangereux de lui permettre de penser à une grandeur quelconque, sans bassesse aucune, que d’ignorer l’une et l’autre. « S’il se vante, je l’abaisse, poursuit le philosophe ; s’il s’abaisse, je le vante, mais je le contredis toujours jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il est un manque incompréhensible ».

Et pour cause. Du Grec « Aggelos » (messager), « Ange » est le nom convenu de tous les esprits célestes, agissant pour le bien des Hommes, à condition que Dieu ne leur donne pas des ordres pour les punir, et ils seraient divisés en sept hiérarchies : Séraphins, Chérubins, Trônes, Vertus, Puissances, Dominations et Principautés. Enfants, nous avons tous appris, de surcroît, que l’ordre du Paradis fut, en effet, chamboulé par la désobéissance du premier couple (Adam et Eve) locataire du jardin d’Eden, en échange de la promesse de ne pas s’en prendre au pommier, et qu’ils eurent aussi à endurer le bannissement, en raison de leur désobéissance. Un désordre semblable aurait déjà eu lieu dans les sphères célestes, un Ange, Lucifer (porteur de lumière) plus beau et brillant de tous les autres, comme Michel, Raphaël, Gabriel ou Uriel, a voulu être l’égal de Dieu et se rebella contre Lui. Peine perdue ; son règne est l’Enfer.

En quoi, ça peut nous concerner ? Le « faire semblant » ! Il en a séduit plus d’un, malgré la confusion entre « déchu » et « déçu », et l’apparent constat « que les parents sont toujours déçus de leurs enfants », ou le souci de « calmer un ami en colère », voire le « lapsus déçu/déchu ». D’aucuns y ont subodoré « quelque chose de mystique (l’ange) et terrestre (la bête), deux univers différents », ou « l’action de Robespierre, voire, de l’Ayatollah Khomeini », « les Révolutions qui finissent en terreur », « les origines du mythe », « Connais-toi, toi-même », évoqué les grandes théologies, « Platon, Deleuze », « le langage métaphorique » et le fait de « ne pas laisser au religieux toute la matière philosophique ».  D’autres prétendirent qu’il faut « se frotter au sujet », « à l’aide de Badiou », « de l’iconographie religieuse au cours des siècles, pas toujours forcément bonne », « battre sa coulpe, comme Lacan, libéré par la Gestapo, mais toujours entouré de jolies femmes ». D’autres encore ont opiné que « Le sujet est une tautologie de la culpabilité qui aborde des Thèmes disparates, dont la capacité des gens à tuer », et comprenait « trois sources du Mal : Lucifer, ou narcissisme, le Diable, ou besoin de psychanalyse », et Satan, soit « l’adversaire qui fait obstacle mais permet d’avancer », en même temps que, « par la caresse dans le sens du poil, la philo nous réapprend à voir », ne serait-ce que « le plafond de l’Eglise de Saint Sulpice, par exemple, où Delacroix peignit la lutte de Jacob avec l’Ange », puis « Lucifer, mon frère, Ange rebelle, dans la Pensée de Pascal, dès le XVIIème siècle, à propos de la Grâce et de l’Absolu, mais aussi de perte par la chute », le tout poursuivant avec « Sœur Emmanuelle qui a fait plus pour les travailleurs que la CGT ». ETC. etc..

Avant de terminer, quelqu’un a évoqué « des vaches qui, vu la grève des trains, se sont allongés sur la pelouse pour regarder passer les avions »… Puis, Gilles chanta : « …flammes d’enfer/ échéance déchéance : Lucifer, ange déchu/ Casser Luci…fer/ Combat de l’Amour ! »… et nous regagnâmes le soleil, dehors, nous refaisant et amendant le tout, comme chaque dimanche…

Le curé faisant le catéchisme :

- Combien de sacrements y a-t-il, mon enfant ?

- Il y en n’a pas, M’sieur le Curé !

- Comment ça ?

- M’sieu le Curé vient de donner les derniers à mon oncle Jules.

Carlos