Je ne sais pas si c’est l’inconscient de José qui avait choisi le sujet, mais il ne pouvait pas mieux tomber. Comme j’avais commis une grosse erreur dans l’annonce de l’animateur/trice du jour, nous nous trouvions sans animateur et José a bien voulu tenter l’expérience d’animer. Il choisit : « L’erreur : un pas vers le progrès ? ».
Les deux heures d’échanges intenses, riches et très variés (beaucoup de premières prises de parole) illustraient le fait que, parfois, et notamment ce matin même, une erreur pouvait être un (grand) pas vers le progrès. En effet, José, jusqu’ici participant, s’est révélé être un animateur attentif, bienveillant et inspiré ; je suis sûr que, tout comme Idriss il y a quelques semaines, José ne participera plus de la même manière que dans le passé à nos réflexions dominicales : dimanche dernier, le sentiment de co-responsabilté du débat de tout participant a, je crois, fait un pas de plus vers la prise de conscience de l’obsolescence de l’Animateur – « Sujet supposé savoir », seul responsable à bord du café des Phares…
Gunter