Débat du 7 janvier 2018: »Je préfère subir une injustice, plutôt que de la commettre! », animé par Claude Grogniet.

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Posted on 8th janvier 2018 by Carlos in Uncategorized

L’Homme est un Animal Politique et, de ce fait, il n’y a pas de jour où son action ne manque de produire ses effets. C’est ainsi que, dès le 31 décembre, le Président de la République, Emmanuel Macron, a adressé ses vœux à tout le Peuple français. Par ailleurs, la tempête ‘Carmen’ faisait rage, suivie juste après par ‘Eléanore’ privant de courant électrique, une partie de la Vendée causant de vastes inondations, faisant plusieurs morts et disparus, tandis qu’en Corse ce sont des exceptionnels incendies qui ravagent le pays. Devant les difficultés économiques, auxquelles les Iraniens font face, la Jeunesse de ce pays manifeste sa révolte, comme les ‘Eléments’ le font, avec un froid polaire battant tous les records aux USA, , tandis qu’une sérieuse menace informatique pèse sur les téléphones et ordinateurs… De plus, nous avons appris, juste avant l’heure de notre débat hebdomadaire , la disparition de la chanteuse France Gall, icône des années Yéyé.

Dès que au Café des Phares@, le sujet du jour fut choisi par l’animateur Claude Grogniet, c’est-à-dire, « Je préfère subir une injustice, plutôt que de la commettre », comme un seul Homme (et femme J), vas-y que je te pousse, l’un disant que ‘c’est la loi du plus fort’, l’autre que ‘Socrate parle d’or’, ou encore que ‘ce n’est plus de notre époque, voire ‘de toutes les époques’, ou même, que ‘souffrance’ et ‘douleur’, ce sont des ‘sentiments de culpabilité, qui ne sont point sans conséquences’.

Personnellement, j’opine pour que le sujet du jour soit choisi de préférence sous la forme interrogative… le propre du ‘doute’ philosophique… Mais, enfin… Peut-être que l’on a plus de certitudes que ce que l’on peut penser, et que l’on croit toucher la cible du premier coup de flèche !!!

Qu’est-ce qu’une Injustice, au fait ? Un acte Injuste, certainement. Qu’est-ce Injuste ? Ce qui n’est pas conforme à la Justice, à l’Equité, et est donc ‘Partial’, c’est-à-dire, qui fait preuve d’un parti pris qui manque d’équité !!! Qu’est-ce que l’Equité ? Du latin Aequitas=égalité, vertu de celui qui a un sens naturel de la Justice, et respecte les droits de chacun, avec impartialité. Alors, Subir ou Commettre ?

Chacun, donc, a pu s’exprimer à ce sujet, disant, que ‘le doute révèle un sentiment de culpabilité’, que ‘1+1=2’, que ‘comme un voleur, je sors de mon ‘for intérieur’, que ‘commettre une injustice, c’est faire du mal à quelqu’un’, que le ‘Commandement est de tendre l’autre joue’, que ‘tout ça, c’est psychanalytique’, ‘mon grand-père était résistant’, ou se demandant ‘qu’est-ce que le respect de l’autre ?’, ou encore, ‘que c’est politique’, que ‘c’est une question de la conscience, par rapport à soi’, ‘les bourreaux gardent bonne conscience’, ‘Caliclès a été un des rares philosophes à défendre la loi du plus fort’, que ‘c’est grave de commettre une injustice en connaissance de cause, telle que l’exploitation des chinois’, que « le ‘bouc émissaire’ était commode pour laisser commettre toute injustice… », « en période de crise tous les moyens sont bons, pour parvenir à ses fins », etc…

Finalement, comme il est traditionnel, Gilles a tout résumé en rimes et, après quelques pensées encore, purement formelles, tout le monde s’est trouvé dehors sous un soleil souriant, d’une radieuse affection !!!

J Un homme passa en tribunal, pour chèque sans provision. Pour se défendre il dit ne pas avoir acheté qu’un apéritif sans alcool, un fromage sans graisse, et un chocolat sans sucre, avec un chèque sans provision !!!

Le Juge :

- Bon, Alors ce sera un mois, sans sursis !!!

Carlos

3 Comments
  1. Gilles says:

    Je préfère subir une’ injustice, plutôt que de La commettre – __Claude Pol, Aux Phares,
    __ méthode’- école phare,
    subir … ou commettre … L’injustice – Le mal,
    La Violence … sociale’, éthique – morale …
    dualisme stérile, La conscience’… « sur Le fil … dérisoire » ( Vincent Roca ), de La Vie,
    qui n’est pas’ un Long fleuve tranquille, mon’ Avis,
    mais’ intranquille’,
    un Combat de Franc-tireur, de La Résistance’ À La Libération,
    de L’ignorance’… À La connaissance, du catégorique – clivant … Au complexe – Vivant …
    de La passivité, facilité, fatalité, À L’Activité, difficulté, de La complexité, Vie – Vent …
    de notre propre’, intime création,
    « ce n’est pas Le chemin
    qui est difficile,
    c’est Le difficile
    qui est Le chemin »,
    Kierkegaard’,
    courage ! … L’injustice est un risque À courir,
    et L’humain À nous’ Aguerrir, et, mettre’ en garde’,
    et, À nous’ en guérir,
    supporter’, Accepter’, Assumer, pratiquer …
    L’injustice’, ou La traquer’, et, La débusquer, La démasquer …
    Le désir de justice’, Au risque de La justice, « Non À L’intolérable » … rampante’… injustice !,
    Jean Cardonnel, J C, ou, La Loi du plus fort n’est jamais La justice !,
    L’injustice’ mène’ Le monde,
    je rectifie … ce monde’,
    injuste’, individualiste’… exacerbé,
    et, par nous’ Adoubé …
    en Lieu et place … du monde’ Autre,
    « Justice’- et – vérité,
    quoi qu’il doive’ en coûter », T C, Altérité, humanité, finalité nôtre’,
    À – vie – de … plénitude,
    notre sollicitude,
    je préfère’ choisir La justice, m’y compromettre,
    « du plus’ Au mieux’ » et « de L’Avoir À L’Être’ »,
    Edgar Morin, « La Voie »,
    juste digne … ma foi, serviteur, Avocat …
    Gilles Roca,
    Cas’fée – File’- eau … des ( nés – nus – ) Phares, 7’ janvier 2018’, en Pluviôse’,
    où file’- haut … L’injustice phare, triviale’- poursuite’, un changement d’ère’… ose !
    « du peuple – L’ère », J-L M & G R ____

    8th janvier 2018 at 17 h 37 min

  2. claude pol says:

    Je préfère subir une injustice plutôt que la commettre; c’est la proposition qui stupéfie les interlocuteurs de Socrate dans le très intéressant Gorgias de Platon: tu plaisantes; tu es fou Socrate! tu perds la tête!
    En effet pour les rhéteurs et apprentis rhéteurs qui prétendent faire voter par le peule les lois qu’ils veulent à l’aide de formules persuasives mais creuses c’est aller contre son intérêt.
    Ainsi Polos envie le tyran parce qu’il peut tuer qui il veut et surtout lui voler ses biens. Mais il ne peut dire qu’il faut dire le bien pour servir en réalité son intérêt égoîste car le propos est bien trop scandaleux.
    Pour Socrate la véritable raison de l’action est l’idée du bien et il s’aide pour ses démonstrations du bien que font les divers métiers de la cité et interroge avec logique tout-un-chacun chacun qui ne peut que corroborer son propos mais c’est supposer que tout-un-chacun sert l’autre dans une espèce d’égalité de l’intention et de la condition.
    Mais Calliclès n’est pas d’accord car pour lui il existe plusieurs sortes d’individus, les gens du commun qui obéissent aux lois pour tous, les petits et les médiocres en fait, et les forts qui ont pour raison la satisfaction de leurs grands ambitions et de leurs vastes désirs. En gros la politique et ses affaires pour la vie en grand! et vive la loi du plus fort.
    Et Socrate se heurte à un mur et poursuit sa démonstration jusqu’à faire appel à un jugement dernier où les âmes seront pesées et estimées en fonction du bien qu’elles ont accomplies.
    Pour ma part je verrais les choses plus simplement. La justice serait pour moi la considération qu’on a pour l’autre et ses intérêts légitimes, qu’on considère aussi par rapport aux siens dans la volonté de ne pas léser cet autre. Contrairement à une éthique de la liberté propre à un libéralisme anomique excessif qui vise à sa satisfaction personnelle, et débouchant sur un « darwinisme soft »; comme le dit schopenhauer qui estime qu’en son temps la violence pour s’emparer du bien d’autrui a été remplacée par la ruse.
    Mais il y a un argument plus fort : comment celui qui a commis l’injustice pourra-t–il invoquer la justice lorsqu’inévitablement il estimera avoir été lésé et donc avoir subi l’injustice? il y a donc en chacun de nous le souhait que la justice soit rendue et que notre monde ne soit pas celui où chacun écrase son voisin avec au terme la victoire d’un seul.

    claude Pol

    8th janvier 2018 at 18 h 27 min

  3. Zub says:

    Moi, je dirais qu’il y a trois justices au moins : une première correspondrait à la claire conscience de la chaîne des causes et des effets ; les hommes n’avaient point vraiment le pouvoir de s’y soustraire ; tout au plus pouvaient-ils en jouer, aller très loin…mais rarement dans la direction qu’ils avaient imaginée.
    Une deuxième correspondrait à la définition que chacun avait de soi-même : l’écueil, c’était d’avoir une appréciation très imparfaite de ses besoins ou de ses capacités : il valait mieux ne pas être être névosé, dans la vie, pour aller loin ; inversément, le sentiment prégnant de ne pas pouvoir vivre sa vie était une forme de souffrance.
    Une troisième renvoyait à un ordre collectif et signifiait surtout que l’on avait soi-même une peur panique de la solitude !?!

    8th janvier 2018 at 19 h 37 min

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